Course après course, Bradley Smith s’impose peu à peu non seulement comme le premier pilote « privé », mais parvient même à se trouver à égalité de points avec Andrea Dovizioso, 5ème au Championnat du monde. Une bien belle performance pour celui qui, l’année dernière encore, était en proie au doute, sur lui-même et son avenir!
Au Sachsenring, malgré une qualification moyenne, le pilote britannique a fait une belle course pour finir à nouveau 6ème, derrière 5 motos d’usine et devant ses concurrents catégoriels que sont Cal Crutchlow, les pilotes Pramac, ou même son propre coéquipier. Sans même parler de Scott Redding, dans une mauvaise passe actuellement…
Bradley Smith, 6ème, +23.215s : « Je suis heureux de la prestation d’aujourd’hui, d’autant plus que c’était une course délicate où j’ai dû donner 100 %, mais aussi rester coulé, ce qui est ce que vous devez faire avec la Yamaha. Nous sommes à nouveau la meilleure moto satellite et, à la fin de la course de 30 tours, nous avions un gros avantage tant sur Cal que sur mon coéquipier, ce qui est vraiment positif. En même temps, je ne peux pas m’empêcher d’être un peu déçu car j’avais une allure semblable à celle de Iannone, mais je n’ai pas pu le rattraper parce que j’ai perdu beaucoup de temps avec Hernandez en début de course. C’est de ma propre faute puisque je me suis qualifié 9ème, donc ceci est un domaine où je dois m’améliorer dans la deuxième moitié de la saison, parce que je sais que nous pouvons nous battre parmi les cinq premiers. De plus, je ne pouvais pas baisser ma jambe gauche à la fin de la course car j’avais complètement usé mon slider, ce qui était un peu effrayant ici, avec tous ces virages à gauche. Néanmoins, nous avons atteint la 5ème place au championnat et cela a été une excellente première moitié de l’année. Je pars au Japon demain pour un autre test des 8 heures de Suzuka, donc j’ai un long vol pour me détendre après cette course! Un grand merci à toute mon équipe; jusqu’à présent, ils m’ont donné une excellente moto à chaque course et j’espère qu’ils apprécient la pause de trois semaine autant que moi. «
