La semaine dernière et alors qu’il semblait enfin ne plus ressentir les douleurs de son épaule abîmée lors des tests Michelin du Mugello, Andrea Iannone a remis le couvert en chutant lors d’un entraînement.
Bilan des opérations, une épaule gauche de nouveau déboîtée, une opération programmée pour la fin de saison et de vives douleurs inévitables jusque-là.
Pas génial au moment d’aborder Aragon, un circuit sinueux, vallonné et donc exigeant physiquement.
Qu’à cela ne tienne, Iannone sera là et compte bien donner le maximum pour y faire bonne figure.
« Malheureusement, la semaine dernière j’ai trébuché pendant mon entraînement: lors de la chute, j’ai mis mes bras pour me protéger, mais un mouvement brusque a fait que l’épaule s’est une fois de plus déboitée. J’ai reçu deux heures de thérapie Tecar par jour, mais ce sera un week-end difficile pour moi, parce que la piste comporte beaucoup de changements de direction, des montées, des descentes et des freinages brusques. Je ne vais évidemment pas être à 100% au niveau de ma forme, mais au moins je serai là ».
Quelques questions demeurent car dans un championnat où il n’a plus rien à espérer mais où il a démontré qu’il était capable de prendre le meilleur sur son équipier, était-il réellement nécessaire de reporter cette opération ? Le cas d’un Ben Spies n’est-il pas l’exemple type d’un mec qui a été trop loin ? Pourquoi ne se fait-il pas opérer ? En raison du culte du pilote capable de se faire violence et de souffrir en silence, celui-là même que nous aimons tant opposer aux amateurs de foot ?
Stay tuned !
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