En prolongeant son contrat au sein de l’écurie Yamaha, Valentino Rossi a d’ores et déjà réservé l’une des deux M1 officielles prévues pour 2017 et 2018. À qui ira la seconde, là est la question qui fait actuellement débat. Car si elle semblait promise à Jorge Lorenzo, l’espagnol a finalement décidé d’attendre avant d’entériner sa décision.
Selon les déclarations de Lin Jarvis, son pilote souhaite bénéficier de « plus de temps » afin de savoir s’il va (re)signer ou pas avec la marque au diapason. Une surprise puisque le majorquin disait cet hiver vouloir régler sa situation au plus vite, si possible d’ici le premier Grand Prix. Conformément à sa volonté, Yamaha lui a donc présenté un contrat avant l’épreuve du Qatar. Un contrat le Team Manager qualifie comme étant « la meilleure offre qu’il n’ait jamais reçue dans sa carrière » et qui, à l’heure où nous écrivons ces lignes, n’a toujours pas reçu de suite. Pour résumer : Yamaha est à l’heure, pas Lorenzo. Pour quelle(s) raison(s) ?
À ce sujet, Jorge s’est exprimé par l’intermédiaire de son manager Albert Valera : il a appris la nouvelle (la signature de Valentino) la veille et pense que Yamaha n’a choisi ni le bon moment, ni la bonne manière. En conséquence, il a changé d’avis et veut désormais réfléchir. Le quintuple champion du monde aurait-il du mal à digérer la prolongation de Rossi ? Espérait-il voir un autre pilote à ses côtés à partir de novembre prochain ?
Quoi qu’il en soit, JL99 s’est positionné sur le marché des transferts et peut s’ouvrir à d’autres propositions. Un fait que Lin Jarvis, qui « pense savoir que Ducati est sur le coup », n’infirme pas.
Le n°99 en rouge ?
Jorge Lorenzo chez Ducati, le défi à relever serait de taille : nombreux ont été les pilotes à « se casser les dents » au guidon de la Desmosedici, dont son propre coéquipier. Comme le rapportent nos confrères de chez Motorsport.com3, Rossi n’a d’ailleurs pas résisté à l’envie d’adresser une petite pique à son rival : « Il faut être courageux pour aller chez Ducati, il faut des couilles pour changer de moto. Alors à mon avis… au final il restera ! ».
Auteur de la première pole position de l’année, Lorenzo s’est également exprimé et en a profité pour se mettre en avant : « Je suis dans une situation différente […] Je suis le champion en titre, j’ai plus d’options et je peux attendre ». Mais si le majorquin accorde une place aussi importante à cette histoire, son coéquipier se déleste quant à lui de toute ambiguïté : « Cela ne change rien pour moi qu’il reste avec nous ou s’en aille ».
De toutes ces informations, deux choses apparaissent comme indubitables. La première est que Valentino Rossi roulera en catégorie reine jusqu’à (au moins) fin 2018, c’est à dire à quelques semaines de fêter ses 40 ans. La seconde : environ 5 mois après le Sepang Clash, la tension est toujours à son comble dans le box des Bleus. « Racers, start your engines » comme dirait l’autre.
Stay tuned !
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