Triomphateur du Grand Prix Moto2 de Catalogne, Johann Zarco a vécu un week-end mouvementé et en ressort comme le grand bénéficiaire dans la catégorie. Pour autant le français n’a pas manqué de préciser que « sur le podium, il n’y avait pas qu’un seul vainqueur ».
Pole position, victoire autoritaire, meilleur tour et progression au classement général : le 7ème GP de la saison a radicalement tourné à l’avantage du protégé de Laurent Fellon. Sur la plus haute marche pour la 2ème fois consécutive, ce qui ne lui était plus arrivé depuis Silverstone-Misano il y a 8 mois, Zarco a fait un pas de plus sur le chemin de son (probable) transfert en MotoGP prévu à l’horizon 2017.
Son interview française ayant été diffusée sur la plupart des réseaux, nous vous proposons ici la traduction des propos tenus par Johann dans la langue de Shakespeare (où ressortent quelques différences et informations supplémentaires) :
« En terme de résultats le week-end a été bon pour moi, mais sur le plan émotionnel ça n’a pas été le cas parce que nous avons perdu Luis, résume-t-il. La pole position était importante afin de pouvoir partir devant et immédiatement me battre avec les meilleurs. Alex a été très fort, il a rapidement voulu s’échapper et je suis parvenu à rester derrière lui et gérer du mieux que je le pouvais afin de m’emparer de la victoire. À 6 tours de l’arrivée je suis parvenu à passer en tête et être suffisamment rapide pour creuser un petit écart et gagner. »
Tous unis
« Tous les pilotes voulaient dédier le succès à L. Salom. Ça a été à moi de le faire et j’en suis très heureux, explique le français avant de poursuivre : sur le podium il n’y avait pas qu’un seul vainqueur, nous étions tous ensemble […] Nous avons tous donné le meilleur de nous-même pour Luis, c’était la meilleure chose à faire pour lui rendre hommage. »
Questionné sur la relation et la manière dont il se souvient de lui, Johann n’hésite pas : « La première chose que je retiens de lui est le rose ! Il portait du rose, mettait toujours de la couleur rose sur sa moto […] Je l’ai rencontré pour la première fois en 2007, et côtoyé durant toutes ces années. J’ai grandi avec lui, et cet hiver il avait travaillé très dur afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles. Ce n’est pas une fin heureuse et nous devons rester forts et concentrés afin de dépasser cette émotion. »
« Vous savez, entre pilotes nous sommes adversaires mais pas ennemis, déclare sagement le pilote Ajo Motorsport pour conclure au micro de MotoGP.com. Sur la pîste nous nous battons, mais nous sommes tous ensemble ».
Stay tuned !
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