Marc Marquez est en vacances mais cela ne l’empêche pas d’accepter les invitations de la presse. Dernièrement, le catalan s’est confié à nos confrères de la RTVE (Radio Televisión Española). Un entretien intéressant dont nous vous reportons les meilleurs passages.
Avec 2 Grands Prix d’avance sur ses adversaires Jorge Lorenzo et Valentino Rossi, Marc Marquez est plus que jamais leader du Mondial version 2016. Il ne se repose pas pour autant sur ses lauriers : « Les gens disent que je suis déjà le nouveau Champion du Monde MotoGP, mais ce n’es pas le cas. Tu peux commettre les mêmes erreurs que tes rivaux, parce que si Rossi ou Lorenzo en ont fait, cela veut dire que cela peut t’arriver à toi aussi. Il y a encore beaucoup de circuits où il peut y avoir de l’eau comme en Angleterre, au Japon, en Malaisie… et une chute à tout moment est vite arrivée. »
Si beaucoup critiquent la nouvelle RC213V, l’espagnol garde néanmoins confiance en l’équipe Repsol dont il fait l’éloge : « Je l’ai toujours dis, cela semble être un sport individuel parce qu’à la télé on voit surtout le pilote et son visage, mais derrière il y a une équipe et un fabricant de moto qui doivent être réglés comme des horloges pour pouvoir donner le meilleur. En Allemagne on a vu que la stratégie d’équipe peut te faire gagner 25 points en or pour le championnat. Et d’ajouter : Quand je fais une erreur, c’est ma faute. Quand nous gagnons, c’est ensemble. »
« Les courses sont des batailles »
Le titre se jouera (sans doute) entre lui et les 2 officiels Yamaha. Qui doit-il craindre en particulier ? « Je vois un Rossi très fort. L’année dernière Lorenzo était meilleur, bien que Valentino était plus régulier. Cette année il est plus rapide pour de nombreuses raisons. Toutefois ils sont là tous les deux, précise néanmoins un Marquez qui ne baisse pas sa garde. Ce n’est pas la première fois que Lorenzo est dans une période difficile, et derrière il peut revenir et gagner 5 Grands Prix consécutifs. »
À la mi-championnat, le pilote Honda est l’un des 3 à avoir terminé toutes les courses. Là est l’un des secrets de sa réussite actuelle. « Il y a 2 ans, explique-t-il, chaque dimanche était une finale et chaque dimanche où je ne gagnais pas constituait un échec. Mais l’année dernière j’ai appris des choses. Les courses sont des batailles, ce qui est important est d’être celui qui gagne la guerre, et la guerre est le Championnat ». Une guerre dont il est pour l’instant le grand triomphateur.
Stay tuned !
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