MotoGP.com publie cette semaine un long entretien avec Mika Kallio. Le retour de KTM, les progrès du constructeur autrichien, son avenir… Voici le principal à retenir.
La carrière de Mika Kallio est intimement liée à la marque KTM. Celle-ci l’a accompagné en 125cc (7 victoires & 2 places de vice-champion du monde) puis en 250cc (5 succès pour 10 podiums). Sur 15 années passées à haut niveau, le natif de Valkeakoski en a effectué plus du tiers chez les Oranges. Le 13 novembre prochain, il sera au guidon de la RC16 à Valencia en tant que wild-card. Et à bientôt 34 ans, l’ex-pilote Ducati Pramac n’exclut pas un retour en MotoGP.
La KTM n’a fait ses premiers tours de roues qu’il y a environ un an. Kallio a depuis eu l’occasion de rouler « sur beaucoup de circuits différents », ce qui lui a permis d’engranger une quantité importante d’expérience et de données.
Concernant les progrès de la machine, il se veut confiant : « Nous avons réussi à avancer de la façon dont nous l’espérions. Je crois que la moto est à un bon niveau actuellement mais nous devons être réalistes et nous rappeler que nous sommes encore loin du plus haut niveau. La moto n’a qu’un an et nous ne pouvons donc pas nous comparer aux meilleurs teams mais le feeling actuel est positif. »
Le mois prochain, le Finlandais s’alignera sur la grille de départ du Grand Prix de Valencia. À quoi faut-il s’attendre ? À une possible lutte pour marquer des points ? Le futur wild-card reste prudent : « Je pense que nous pourrons nous battre avec les autres. Je ne sais pas si nous pourrons viser le Top 15 ou le Top 10, personne ne le sait parce que nous n’avions pas de point de référence lorsque nous avions roulé sur ce circuit. »
Là où il faut
Avec le retour de KTM, six constructeurs seront présents en catégorie reine en 2017. « C’est le meilleur moment pour arriver en MotoGP » confie Kallio. Les Oranges sont attendus au tournant mais le Finlandais n’est pas inquiet : « Les règles ont changé, il y a de nouveaux pneus. Si vous voulez vous approcher des meilleurs teams, c’est le moment idéal parce que tout le monde a dû changer des choses dans le développement et que tout le monde a la même expérience avec la nouvelle électronique et les nouveaux pneus. Notre retard en termes de technique est donc moins important que si KTM était revenu à un autre moment. »
Dans ce grand projet MotoGP, on en oublierait presque le pilote qui, notons-le, était vice-champion du monde Moto en 2014. S’il se dit « content » de sa place, Mika regrette néanmoins de ne pas participer au championnat entier, « ce qu’il y a de plus important » à ses yeux. Ne pas être sur une grille 18 week-end par an est « ce qui a été le plus dur cette année […] J’aimerais revenir et je pense que je devais faire ces saisons de tests pour, j’espère, plus tard retrouver une place sur la grille. ».
Quoi qu’il en soit, son futur est lié à celui de la marque : « Il y a un an, je pensais à mon avenir, je me sentais bien avec KTM et je m’étais dit que c’était une bonne option pour essayer de revenir en MotoGP. Peut-être pas la voie la plus traditionnelle mais j’ai longtemps couru en Moto2, avec de très bons résultats, et ça ne m’a jamais permis de revenir en MotoGP avec une bonne moto. Ça reste mon objectif. »
Stay tuned !
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