« J'ai signé Quartararo trop tôt » : Pons et la psychologie…



Fabio Quartararo fera bientôt ses débuts en Championnat du Monde Moto2 avec l’équipe Paginas Amarillas HP-40. Sito Pons, son team-manager, s’en dit aujourd’hui frustré.

Sito Pons et la psychologie, ça fait deux. Début août dernier, il mettait une énorme pression sur Alex Rins pour aller chercher le titre de champion du monde Moto2. Résultat depuis : il n’a plus gagné une seule course, a fait 2 résultats blancs et n’est plus que 3ème du classement général, menacé d’être sorti du podium par Franco Morbidelli. Alex Rins s’apprête à grimper en MotoGP dans l’équipe officielle Suzuki sans aucun titre à son palmarès.

L’Espagnol sera remplacé par Fabio Quartararo, que Pons a fait signer fin septembre. Une décision que le team-manager confie aujourd’hui regretter : « J’ai signé Quartararo trop tôt, j’aurais dû attendre. Un jeune pilote doit d’abord se battre pour le podium avant d’être un prétendant au titre. Fabio Quartararo ne l’a pas fait cette saison, il n’a rien gagné en Moto3 donc c’est compliqué pour les sponsors de l’aider. Et de completer : Navarro était un meilleur choix. Honnêtement, si je devais choisir maintenant, j’aurais choisi Navarro »

Que le Français n’ait rien gagné en Moto3 est une chose ; qu’il se permette de l’humilier à ce point en est une autre. C’est vite oublier ses exploits en CEV, son tonitruant début de saison 2015 avant sa blessure ou encore ses quelques GP 2016 où il était à l’aise sur sa machine.

Sito Pons se permet de juger sans l’avoir vu en 600cc, et oublie que Quartararo a commis une erreur en signant chez Leopard Racing, erreur qui ne demandait qu’à être réparée. Rossi n’a jamais gagné chez Ducati : doit-on pour autant remettre son talent en cause ? Non. Il est arrivé une chose semblable à Fabio, une chose qui arrive à plusieurs pilotes chaque année : il était dans la mauvaise équipe au mauvais moment.

À 17 ans, Fabio Quartararo a déjà une certaine pression sur les épaules : celle de confirmer les attentes qui lui sont prêtées, ou encore d’incarner la relève de la vitesse tricolore. Comme si cela ne suffisait pas, son team-manager lui en rajoute une sur le dos. Pour le Niçois, la meilleure des réponses à apporter sera de prouver, en piste, que Sito Pons a effectivement eu tort… de faire ses déclarations. Et raison de le signer pour 2017.

 

Stay tuned !

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