Si j’étais Vimelo Ezpelito, soit à la fois F.I.M. et Dorna, le pouvoir sportif et légal marié au pouvoir commercial, promotionnel et financier, voilà ce que je ferais…
Je déplacerais la date du GP d’Australie à Phillip Island en début de saison. Parce que j’aime bien les pingouins qui viennent s’y réfugier pour dormir, le soir venu, mais il n’y a aucune raison que tout le paddock doive se calfeutrer dans des doudounes pour faire concurrence à Bibendum (personnellement, je n’ai pas besoin de tous ces artifices, je suis équipé naturellement).
En plus de la limite d’âge en Moto3, je rendrais obligatoire la promotion des trois premiers du championnat du monde en Moto2. Et j’éjecterais ceux qui, après deux saisons complètes, ne sont pas parvenus à entrer dans le top 20 final du championnat. Cela permettrait ainsi à un plus grand nombre de jeunes loups de tenter leur chance en GP.
J’exigerais la promotion obligatoire en MotoGP des trois premiers du championnat du monde Moto2 (là, vous voyez à qui je fais allusion). Comme à l’étage inférieur, ceux qui, après deux championnats complets – trois pour les rookies -, ne sont pas parvenus à entrer parmi les vingt premiers du classement général, ciao, bonsoir, il y a d’excellents guidons pour eux en supersport, en superbike et endurance.
Je reviendrais immédiatement sur la décision prise ces derniers mois d’interdire les artifices aérodynamiques en MotoGP. Bon Dieu, Messieurs, vous n’arrêtez pas de clamer haut et fort que la classe reine est celle de véritables prototypes, où la technologie la plus innovatrice doit régner. Alors, arrêtez de nous parler économies à ce niveau, vous n’avez qu’à élire des teams plus solides financièrement et qui paient toutes leurs factures (non, non, mal pensant que vous êtes, je ne fais allusion à personne).
Parce que Marc Marquez est exceptionnel et qu’on avait, à l’époque, changé la règle juste pour lui, j’interdirais à nouveau aux teams officiels d’engager un rookie. Parce qu’il y a un sacré malaise en moi en sachant que le dominateur absolu de la classe Moto2 ces deux dernières années, Johann Zarco, disposera en 2017 d’une moto «satellite» (mais elle est excellente, superbement gérée et «Jo» va le prouver), alors qu’un pilote qui n’a jamais été champion du monde et qui a sauvé pour un point sa place sur le podium final Moto2 dimanche dernier, aille faire le malin dans une équipe d’usine.
Toujours face à ce besoin de régénérer les rangs, même règle en MotoGP qu’aux deux étages inférieurs. Ceux qui, après deux saisons complètes ne sont pas parvenus à entrer dans le top 20 final – trois ans, pour les «rookies» -, au revoir, Messieurs, le superbike et l’endurance vous attendent.
Enfin, si j’étais Vimelo Ezpelito, je ferais le nécessaire pour que le Brésil retrouve sa place au calendrier. J’aurais ainsi un peu moins honte de vous dire que demain, je m’y envole, pour 12 jours de vacances (12 ? Chiffre intéressant, non ? Mais que les fans de Dominique Aegerter ne se fâchent pas, je pense aussi en permanence à lui; d’ailleurs mardi, en rentrant de Valencia, j’ai été chronométré à 177 km/h sur l’autoroute!)
Allez, bonnes vacances…
Stay tuned!
Rejoignez-nous sur Facebook