Après une première saison 2019 « très difficile », Francesco Bagnaia craint un emballement du marché des transferts qui lui laisserait peu de possibilités pour 2021. Il veut donc redresser la barre au plus vite.
Champion du monde Moto2 en 2018, Francesco Bagnaia ne s’attendait pas à vivre la saison 2019 qui fut la sienne. Tout avait bien débuté pour le nouveau pilote Pramac, parmi les hommes les plus rapides dès les premiers essais au guidon de sa Ducati Desmosedici. Mais la suite, au moment de disputer les premiers Grands Prix, s’est révélée moins fructueuse.
La vitesse n’était pas au rendez-vous, en tout cas pas comme il l’aurait souhaité – il se battait entre la 10e et la 15e place –, et les chutes sont vite arrivées. À la mi-saison, l’Italien comptait six résultats blancs en neuf courses. C’est allé un peu mieux par la suite, et de bonnes prestations ont redoré son bilan – 7e à Spielberg, 4e à Phillip Island. Mais tout s’est mal termineé à Valence, où il s’est fracturé le poignet gauche dès les essais libres. Il termine 15e du championnat et 3e rookie sur 4, avec 54 points marqués.
« On peut dire que ce fut une saison très difficile, reconnaît-il sur Gpone. J’ai beaucoup chuté, surtout en première partie de saison. À partir de Brno j’ai réussi à faire un petit pas en avant, en particulier sur la constance de mes résultats. Les premiers tests m’ont donné beaucoup de confiance, mais quand je suis arrivé sur la première course j’ai régressé. Il y avait beaucoup de choses à régler mais j’ai commencé à chuter, et si tu tombes tu ne progresses pas. »
Le pilote Pramac est de retour à 100 % et a repris l’entrainement. Il aborde 2020 en voulant utiliser ce qu’il a appris en 2019. « Ce fut une année difficile mais elle m’a permis de comprendre beaucoup de choses, donc aux premiers tests de Sepang je verrai si toutes ces difficultés m’ont aidé. Je le pense, mais je ne serai en mesure de le dire qu’à la première course au Qatar. »
Toujours dans la même équipe, il bénéficiera du GP20 pour l’aider à corriger le tir. Et il va falloir s’y employer, car il craint que de mauvais résultats ne mettent en péril la suite de sa carrière, même si Ducati a déjà sous-entendu que le projet qui accompagnait Francesco Bagnaia allait sur le long terme. « Le risque est d’arriver au Grand Prix d’Espagne (en mai, NDLR) avec tous les contrats déjà finalisés. Je n’ai pratiquement rien à perdre, donc ce sera important de me donner à fond du premier test jusqu’à la dernière course, à 120 % puisque 100 % ce n’était pas assez l’an dernier. Ensuite on verra ce qui arrivera. Je suis content d’être avec Ducati et j’aimerais continuer avec. »
Rester chez Ducati, et pourquoi pas chez Pramac, avec qui il se verrait bien faire encore un bout de chemin. « L’objectif de tout pilote est d’être dans une équipe d’usine, mais j’ai toujours cru que c’est important de rester dans le même team et sur la même moto plusieurs années. Je suis jeune, j’ai du temps même si en MotoGP ils n’en donnent pas beaucoup. Nous devons tous démontrer que nous méritons notre place en MotoGP et c’est mon but. J’ai le premier test à l’esprit, je ne peux pas penser à 2021. Aussi parce que, si je commence à lire toutes les nouvelles à ce sujet, il semble que six pilotes vont avoir une Ducati d’usine l’an prochain. »
Stay tuned !
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