Après avoir prolongé le contrat d’Alex Rins, l’équipe officielle Suzuki va maintenant tenter de boucler les négociations avec Joan Mir.
Une des deux places du Team Suzuki Ecstar vient d’être officiellement verrouillée en 2021, revenant à Alex Rins. L’équipe japonaise doit maintenant lui trouver un coéquipier. Mais les choses sont déjà plus ou moins actées et, sauf surprise, il s’agira de Joan Mir.
Arrivé en MotoGP en 2019, l’Espagnol a montré son potentiel dès sa première saison, même si une blessure à Brno a freiné sa progression. Sa campagne s’est achevée avec cinq résultats consécutifs dans le top-10, puis une pré-saison 2020 très prometteuse (5e temps à Valence et Jerez, 11e à Sepang puis 6e à Losail). « Tout le team a fait un bon travail sur la moto, et après une année d’apprentissage je me sens prêt à me battre avec les meilleurs », indiquait-il après les derniers essais. De son côté, les voyants semblent donc au vert pour continuer.
Chez Suzuki, aucun doute possible : la volonté de prolonger Joan Mir est présente. Le team-manager, Davide Brivio, l’a dit lors de la présentation de l’équipe version 2020 : « Notre idée est que dans le groupe des 5-6 meilleurs pilotes MotoGP, deux devraient être des nôtres, puis on verra ce qui arrivera. Il semble que cela fonctionne et c’est pourquoi nous voulons les garder tous les deux, continuer ce projet et voir ce que nous pouvons obtenir ensemble. » Et cela est décidé depuis le Grand Prix du Japon, en octobre 2019.
Le potentiel de Joan Mir a évidemment attiré d’autres équipes, mais l’avenir (proche) du pilote espagnol semble lié à celui de Suzuki. C’est en tout cas ce qu’il ressort de ce que l’on peut lire entre les lignes de l’aveu de Paolo Ciabatti (Ducati), qui a dit que « Mir restera chez Suzuki si Suzuki le veut ». Et justement, Suzuki le veut.
Informations concernant le coronavirus et les consignes sanitaires à respecter disponibles ici
