Au mois de février dernier, Valentino Rossi avait vécu, avec la nouvelle Yamaha, ses pires tests de carrière en MotoGP à Phillip Island. Se souvenant de ce douloureux épisode, le Doctor affirme que, même chez Ducati, il n’avait pas touché le fond à ce point-là. Du coup, le douzième rang pris au terme de ce vendredi du Grand Prix d’Australie serait, presque, un soulagement pour Vale. Cependant, se faire dominer par une Aprilia par ailleurs en tête de la hiérarchie et une KTM dixième n’était pas non plus le plan imaginé cette année avec le cuir d’un officiel Yamaha…
Et pourtant, quelque chose a été manqué dans l’évolution de cette M1 qui est même loin des qualités de son aînée 2016. Pour ce premier jour en Australie, Rossi n’est pas dans le top 10, mais le nonuple titré ne se décourage pas : « Au bilan, on n’en a pas eu assez dans la poignée pour être parmi les dix premiers. C’était important, car on ne sait jamais comment la météo va évoluer ici. J’espère qu’elle sera aussi clémente lors de la FP3 que lors de ce vendredi. Je tenterai alors d’éviter la Q.1. On travaille sur la moto et mes sensations avec elle ne sont pas si mauvaises ».
« On voulait tester le pneu soft arrière mais je ne le sentais pas. On travaillait encore sur le medium. Cependant, le soft promet une meilleure adhérence et il pourrait être utilisé pour les 27 tours de course. Ce n’est pas fantastique mais on a une marge de progression que j’aimerais montrer samedi. Je n’ai pas encore le bon équilibre si bien que je ne suis pas assez rapide dans les virages. Je ne sens pas vraiment l’avant. On doit améliorer ça ».
Il termine : « J’espère que la FP3 sera sèche et ensoleillée. Nous n’avons pas de nouvelles pièces mais on dit aux ingénieurs Yamaha qu’il nous faut plus. On travaille sur 2018 et les Japonais comprennent qu’il nous quelque chose. On ne lâche rien. Si on arrive à progresser dans certains virages demain, on sera mieux. Notre handicap n’est pas si énorme ».
Stay tuned !
Rejoignez-nous sur Facebook