Ce n’est rien de dire que la première saison d’Andrea Iannone chez Suzuki n’a rien d’un long fleuve tranquille. Les promesses furtives de l’intersaison n’ont nullement été confirmées par la suite. Un travail hivernal d’autant plus désastreux qu’il a abouti sur des choix techniques qui se sont avérés catastrophiques, à commencer par le moteur. Ajouter à cela une vie privée très publique et un caractère bien particulier et vous avez tous les ingrédients du bashing en règle. Mais, depuis le Japon, ça va mieux.
Une quatrième place au Motegi, une sixième position à Phillip Island non sans avoir mis son grain de sel dans le peloton de tête, ça va moins mal pour un Joe le Maniac qui aimerait bien déjà oublier les sarcasmes des Crutchlow et autres Schwantz subis cette année. Il voudrait aussi que les doutes à son sujet soient déjà levés : « si l’on considère tout ce que j’ai entendu sur mes performances ces derniers temps, ce beau résultat à Phillip Island me ravit » insiste l’équipier d’un Rins débutant qui n’a pas plus démérité puisque dans son sillage.
Revenant sur sa course australienne, Iannone ajouté : « j’ai entendu à l’arrivée des gens dire qui se souvenaient combien je pouvais être rapide. Mais en ce qui me concerne, je n’ai jamais oublié ça et je n’ai jamais cessé de croire en moi. J’ai essayé de faire profil bas, et de travailler pour revenir là où je devais être. Et je suis encore surpris que certains aient encore des doutes à mon sujet ».
Il faudra donc enfoncer le clou : « nous espérons être encore suffisamment compétitifs pour les deux dernières courses. Même si ça s’annonce difficile sur le papier. Durant les tests de l’intersaison, cela s’était bien passé, mais la situation est aujourd’hui différente. On a fait depuis une erreur avec le moteur alors on ne sait pas trop à quoi s’attendre ».
Stay tuned !
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