Aujourd’hui, malgré sa quatrième place, Marc Marquez a certainement accompli un grand pas vers le titre puisqu’en quittant la Malaisie, il conserve 21 points d’avance et oblige donc Dovizioso à gagner à Valence mais également à espérer qu’il lui arrive malheur en course.
Un scénario hautement improbable même si, dans ce sport, on ne peut jamais écarter le moindre scénario.
Incapable de suivre les Ducati et quelque peu prudent face à Zarco, l’espagnol à préférer suivre la voie de la sagesse.
« Habituellement, je suis bon dans ces conditions, mais cela s’est avéré compliqué. Il était important de rallier l’arrivée, c’était l’objectif.
J’ai poussé pour essayer d’avoir un bon feeling. Mais j’ai vite réalisé que les deux Ducati étaient très rapides et que c’était risqué de tenter un dépassement sur Zarco. Je me suis donc dit que cela ne faisait que peu de différence de compter 24 ou 21 points d’avance en arrivant à Valence. »
Bien entendu, la presse n’a pas manqué de lui demander s’il pensait que Ducati avait donné des consignes à Lorenzo, ce qu’il n’écarte pas.
« Très franchement, lorsque vous êtes pilote dans une équipe, vous êtes un professionnel. Vous êtes conscients de ce que vous devez faire dans chaque situation. Je ne sais pas s’il y a eu des directives ou non, mais Lorenzo a compris ce qu’il avait besoin de faire. »
Quoi qu’il en soit, consignes ou pas, à Valence, il aura son sort entre les mains et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il attend ce rendez-vous avec impatience.
« Nous tenterons d’être compétitifs dès la première séance en forçant jusqu’à la limite. L’attente sera interminable jusqu’à Valence, mais nous essaierons de nous détendre et de bien nous préparer. J’ai déjà la boule au ventre. En 2013, la situation était similaire, voire plus difficile. Je pense donc pouvoir la gérer. Mais on ne sait jamais. Vous devez garder le même état d’esprit en vous montrant incisif dès le début. »
Stay tuned !
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