À Valencia, Jorge Lorenzo a décroché des titres et montré sa suprématie. Mais il y a aussi connu d’autres mauvais moments… Petit rappel, avant la finale du championnat du monde 2017.
La relation entre Jorge Lorenzo et le Grand Prix de Valencia, finale du mondial, est assez particulière. En 2004, alors qu’il est troisième au classement 125cc, il y chute et perd son tout premier podium de championnat aux profits d’Hector Barbera et Roberto Locatelli. Deux ans plus tard il y décroche, en terminant quatrième, son premier titre mondial en 250cc ; son adversaire s’appelle alors Andrea Dovizioso.
Jamais vainqueur dans la petite catégorie, puis la classe intermédiaire, il doit attendre 2010 pour enfin y triompher, en MotoGP cette fois, en tant que n°1. L’Espagnol y est aux anges, sur le toit de la planète 2-roues. Il y gagne à nouveau en 2013, mais ne parvient pas à chiper la couronne à Marc Marquez – champion pour 4 petites unités. En 2015, le pilote Yamaha y décroche le titre face à Valentino Rossi, pénalisé après le #SepangClash. L’année dernière, enfin, il y a remporté la dernière course de sa carrière sur la M1.
Plus singulier encore : depuis sa première victoire là-bas, les performances de Lorenzo à Valencia suivent la règle suivante : soit il gagne, soit il y chute ou y est forfait. Il s’y impose en 2010, puis est forfait en 2011 et chute en 2012. Il retrouve le succès en 2013, mais tombe en 2014 avant de gagner à nouveau en 2015 puis 2016. L’actuel pilote Ducati y détient d’ailleurs les records (le record absolu ainsi que celui réalisé en course).
Mais son Grand Prix de Valencia 2017 ne devrait ressembler à aucun autre : désormais habillé de Rouge, il y disputera sa première épreuve au guidon de la Desmosedici. Et ce en tant que coéquipier d’Andrea Dovizioso, qui lutte lui pour le titre de champion du monde face à Marc Marquez. Entre désir de triomphe et nécessité d’être utile à l’Italien, c’est un Lorenzo tiraillé que nous devrions retrouver ce week-end…
Stay tuned !
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