Pour sa première année chez Suzuki, Andrea Iannone n’a pas vécu une saison facile en MotoGP. Mais l’Italien est persuadé que cette expérience ne l’a rendu que meilleur.
Après deux saisons couronnées de podiums sur la Desmosedici, Andrea Iannone n’est pas parvenu à monter sur l’estrade en 2017. Arrivé chez Suzuki, l’Italien a eu du mal à prendre la GSX-RR en main. S’il ne termine « que » treizième du championnat, il faut tout de même reconnaître que ni lui ni son équipe n’ont cessé de travailler à aller de l’avant. Et cela a porté ses fruits : en fin de saison, il est passé tout près d’un top-3 (quatrième au Japon puis sixième en Australie et à Valencia.
« En termes de résultats sportifs, la saison a été difficile, reconnaît The Maniac Joe. Mais je me suis découvert une patience et une force infinies, déterminé et concentré sur l’objectif de revenir à un niveau élevé. Et en fin de compte, nous l’avons en partie. Je sors vainqueur [de cette saison], car je me suis renforcé. »
Arrivé en MotoGP en 2013, Iannone avait attendu son trente-quatrième Grand Prix sur une Desmosedici – mais le premier au guidon de la moto officielle – pour décrocher un podium. Combien faudra-t-il de courses pour mettre la GSX-RR sur la boîte, nul ne le sait. Quant à l’avenir, l’Italien ne s’en préoccupe pas trop mais se verrait bien rester chez Ecstar : « Où je serai en 2019 est la dernière de mes pensées. Je ne voudrais pas avoir à recommencer à zéro [comprenez : changer une nouvelle fois de machine, NDLR. L’idée de devenir un homme Suzuki m’attire. »
source : La Gazzetta dello Sport
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