Fausto Gresini est un team manager que la vie n’a pas épargné et lorsque ce maudit dimanche 23 octobre 2011, son Super Sic perdait la vie, sa première idée a été de tout laisser tomber.
Et puis, à Valence, Michele Pirro a offert à toute une équipe, meurtrie par le destin, un petit rayon de soleil avec sa victoire.
Alors il a repris courage et, comme pour conjurer le sort, il s’est lancé corps et âme dans la formation des jeunes pilotes.
GP-Inside l’a rencontré, avec Niccolò Antonelli, pour effectuer un premier bilan de cette belle aventure.
Cette saison, vous avez décidé de tenter l’aventure Moto3 en faisant le choix de la formation avec un jeune italien, Niccolò Antonelli. Que représente cet engagement pour Gresini et ce rôle de formation était-il primordial à vos yeux?
Fausto Gresini : Oui, absolument, car ces jeunes représentent le futur de la moto. Je pense que les équipes doivent aussi penser à ce futur et donc, à enseigner, à donner une bonne base à des pilotes jeunes.
Et dans votre vision, quel est le meilleur moyen pour donner, à ces jeunes, l’opportunité d’apprendre ?
F.G. : Sans aucun doute, il faut pouvoir les encadrer et les plonger dans une structure capable de les accueillir, de les encourager dans les moments difficiles et de leur faire comprendre le système de travail.
Il faut savoir leur expliquer comment on met une moto au point et comment il faut se comporter.
Former un jeune, c’est un engagement total, à 360°.
Chez Gresini, nous avons beaucoup d’expérience et il était de notre devoir d’en faire profiter les plus jeunes. Nous pouvons enseigner les bases que tout professionnel ou futur professionnel doit connaître pour réussir à bien grandir.
Niccolò, comment s’est déroulé ta découverte du championnat du monde ?
Niccolò Antonelli : Jusqu’à présent, le championnat du monde m’a donné beaucoup de satisfactions car certains de mes résultats ont été bons et je dois vous avouer que je ne m’attendais pas à les réaliser la première année. Donc, sans pour autant présager de la suite, je trouve que ça se passe plutôt bien.
Tu as, malgré tout, dû rencontrer certaines difficultés. Quelles sont-elles ?
N.A. :Le Moto3 est une catégorie nouvelle et donc les pilotes sont assez proches les uns des autres. Du coup, il suffit d’être une demi-seconde plus lent pour se retrouver très loin dans le classement. C’est une des difficultés principales.
Et puis, bien entendu, nous sommes en championnat du monde et il y a beaucoup de pilotes qui vont très forts, ce qui rend la tâche difficile.
Quels sont les points forts de Niccolò Antonelli ?
F.G. : Il est tenace et il a une grande volonté de bien faire. Niccolò n’abandonne jamais et à peine a-t-il terminé une course qu’il voudrait déjà disputer la suivante.
Il est enthousiaste, jeune et ne se contente jamais de son travail. Il a toutes les qualités d’un jeune qui a envie d’y arriver, de faire du chemin et je pense que du chemin, il pourra en faire beaucoup !
Il est vraiment très déterminé et pour l’instant, sa position ne lui plaît pas, il râle (rires) parce qu’il veut être devant et compétitif !
Niccolò, selon toi, quels sont tes points forts ?
N.A. : Je pense que je me débrouille assez bien au freinage et ma vitesse de passage en courbe. Pour le reste, le patron a tout dit.
Et pour Fausto Gresini quels sont les points faibles de Niccolò Antonelli?
F.G. : Son point faible, c’est sa jeunesse ! Il n’a pas encore énormément d’expérience en championnat du monde et certains pilotes ont bien plus d’expérience que lui. Il doit encore apprendre à mettre au point la moto et à travailler avec son équipe pour obtenir le maximum de sa machine.
Il sait déjà le faire en partie mais évidemment, il lui reste encore du chemin à accomplir.
Vous savez, ici, il évolue dans une réalité différente, le championnat du monde est beaucoup plus difficile en comparaison avec les championnats qu’il a disputés auparavant.
Actuellement, c’est sa mission !
Et toi Niccolò, qu’en penses-tu ?
N.A. : Moi je pense que mon défaut, en terme de pilotage, c’est l’entrée en courbe.
Quels sont tes objectifs pour cette saison ?
N.A. : Mon objectif, c’est d’être rookie de l’année. Si j’y arrive, alors je pourrai dire que ma première saison en Moto3 aura été pleinement réussie !
Nous quittons donc cette magnifique structure qu’est celle de Fausto Gresini avec la conviction renforcée qu’elle est bel et bien une des plus belles du championnat du monde.
Nous quittons aussi la formation des jeunes mais pas pour très longtemps puisque, la semaine prochaine, nous aurons le plaisir de recevoir Peter Clifford, le responsable de la Red Bull MotoGP Rookies Cup, mais aussi Roberto Locatelli, le responsable sportif de la structure Italia FMI de Romano Fenati et Alessandro Tonucci.
Stay tuned !
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