Tombé au Qatar alors qu’il luttait pour la victoire, Enea Bastianini n’a ramené aucun point de Losail. Dans la course au titre, un joker est déjà grillé.
En 2018, Enea Bastianini a la lourde tâche de remplacer Joan Mir, champion du monde Moto3 sortant, chez Leopard Racing. Autant dire que les attentes qui pèsent sur l’Italie sont élevées, d’autant plus qu’il a déjà prouvé qu’il était capable de jouer la gagne (deux Grands Prix remportés, une place de vice-champion du monde en 2016…).
À 20 ans, La Bestia vit sa cinquième et (sans doute) dernière saison dans la petite catégorie. Après les réussites avec Gresini puis les déceptions chez Estrella Galicia 0,0, l’heure est à la revanche. Le Grand Prix du Qatar, dont il avait terminé seizième l’an dernier, en avait en tout cas pris le chemin.
Qualifié dixième, Bastianini a en effet pris un excellent départ et s’est rapidement hissé aux avant-postes. Il était, dès le troisième tour, à la lutte pour la victoire, et creusait l’écart sur le reste du peloton avec Jorge Martin et Aron Canet. C’est donc vers une bagarre à trois pour le succès que l’on semblait se diriger, avant que le pilote Leopard ne perde l’avant au sixième tour, dans le virage numéro 6.
« Malheureusement j’ai gâché une belle opportunité, il y avait tous les ingrédients pour faire un beau podium », a reconnu Bastianini. Si son coéquipier Lorenzo Dalla Porta est monté sur le podium, lui est rentré au box et ne ramène aucun point de son voyage au Qatar. Cela pourrait peser lourd dans la balance du championnat face à des hommes comme Jorge Martin, lui qui a su gagner en régularité ces dernières années (seulement 2 abandons en 2017).
Stay tuned !
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