Depuis 2007, la Red Bull MotoGP Rookies Cup a formé d’excellents jeunes comme Johann zarco, Danny Kent, Arthur Sissis, Jakub Kornfeil…
Moins médiatisée que le Moto3, cette coupe, ouverte aux jeunes ayant entre 12 et 18 ans, qui comprend huit rendez-vous, est aussi moins connue du grand public et pourtant, elle revêt une importance qu’on ne qualifiera peut-être pas d’essentielle mais en tout cas de primordiale dans la carrière des jeunes prétendants au championnat du monde.
Quand nous écrivons, « pas essentielle », c’est parce que, bien entendu, il existe toujours des alternatives mais, grâce à la Red Bull MotoGP Rookies Cup, les jeunes pilotes ont la possibilité de vivre les Grands Prix de l’intérieur mais aussi, de toucher à des machines similaires à celles utilisées dans la catégorie supérieure.
Puisque les inscriptions pour l’épreuve de sélection sont désormais ouvertes, nous sommes partis à la rencontre de Peter Clifford, le successeur d’Alberto Puig à la tête de la RookiesCup, afin de mieux comprendre les rouages de cette école d’exception.
GPi : Quel est votre rôle au sein de la Red Bull MotoGPRookiesCup ?
P.C. : Nous n’avons pas de titre particulier au sein de l’organisation, nous sommes un petit groupe et je suis impliqué dans tous les aspects, de la sélection de nos jeunes, aux commentaires lors de la diffusion des courses. Nous ne travaillons donc pas avec des descriptions précises de tâche, nous touchons un peu à tout.
Vous vous occupez de mettre vos jeunes dans une coupe ultra compétitive et c’est évident que sportivement, vous leur apportez beaucoup mais la Red Bull MotoGPRookiesCup a-t-elle aussi une mission éducative ?
Nous n’avons pas de mission éducative générale, nous nous attendons à ce que nos jeunes, parallèlement à ce championnat, continuent leurs activités scolaires.
Leur éducation sportive est confiée à nos coachs dont la mission consiste à leur apprendre « comment rouler ».
Mais notre mission ne s’arrête pas là car nous nous impliquons également dans d’autres aspects de la vie d’un pilote. C’est ainsi qu’avec eux, nous essayons de développer leurs aptitudes à la communication car c’est un aspect fondamental dans la vie d’un pilote. Je parle ici de la communication vue dans son ensemble, que ce soit vis-à-vis de la presse, vis-à-vis des mécaniciens, des coachs sportifs ou même, vis-à-vis des autres rookies.
Nous avons à notre disposition une équipe vidéo qui s’occupe du montage de vidéos que je pourrais appeler « éducatives ». Nous les filmons à l’interview et après ça, nous les analysons avec nos jeunes.
Sinon, nous nous occupons beaucoup de la partie compétition. L’éducation appartient donc complètement aux parents.