Loris Capirossi a abordé ce sujet sans langue de bois avec nos confrères de MCN.
Comme tous les ducatistes, il pointe en premier lieu le problème de rigidité rencontré par Ducati. « Le problème avec la Ducati se situe au niveau de la rigidité. Vous ne faites pas la rigidité avec le bras oscillant et le train avant. La partie la plus importante c’est le milieu, le moteur vous ne pouvez pas changer sa rigidité. Vous pouvez travailler un peu avec l’avant et l’arrière, mais vous ne pouvez rien faire avec le moteur. Il n’y a pas de flexibilité au milieu de la moto ».
Ducati utilise un châssis monocoque en fibre de carbone depuis 2009 et l’abandon de son traditionnel châssis tubulaire en acier, utilisé depuis son entrée en MotoGP en 2003. Capirossi, qui a donc connu les deux concepts, tire des conclusions sans appel et notamment en ce qui concerne le manque de feeling avec le train avant. « Vous ne sentez rien. Vous ne vous sentez pas les pneus et vous ne sentez pas le sol. Je ne sais pas ce qui se passe, je n’ai pas de feeling et je ne sais pas où est la limite. Vous poussez en pensant que le feeling n’est pas trop mauvais mais ensuite vous poussez un peu plus et vous perdez l’avant. C’est le plus gros problème.