De lundi à jeudi dernier, le pilote allemand est donc allé s’entraîner près d’Uzès, dans le Sud de la France, sous les conseils du triple champion du monde de cross, Yves Demaria.
Au programme, vélo de route, VTT, enduro, cross et « supermotard avec une Honda CRF 250R » sur une piste de karting détrempée. Le pilote allemand y a retrouvé, pour l’occasion, le jeune champion de cross suisse, Valentin Guillod.
Les liens entre Yves Demaria et le team LCR ne sont pas nouveaux puisque l’on se souvient que c’est quand le Français était aux côtés de Randy De Puniet dans le team italo-monégasque, en 2010, que le pilote a connu sa période la plus faste, avant de se briser la jambe.
A l’issue de cette petite semaine, tout le monde semblait ravi de l’opération, à tel point qu’une nouvelle session est d’ors et déjà programmée pour le mois de janvier.
Stefan Bradl (extraits): « Ce fut une semaine intense et violente. Chaque jour, nous nous sommes beaucoup entraîner et, pour moi il s’agissait d’un environnement complètement nouveau. Mais je me suis tout à fait bien adapté. Il est rassurant de voir que ma condition physique n’est pas si mauvaise dans l’ensemble. Bien sûr, Valentin, en tant que pilote de cross est évidemment en meilleure forme.
J’ai progressé, en position assise, les mouvements du corps, je suis devenu plus en plus vite avec la moto.
Mais il est clair sur la piste de motocross, en sauts, Valentin était bien sûr chez lui et plus rapide que moi, car il a le style juste du motocross.
Mais aujourd’hui, sur l’asphalte humide, même si nous avons pris la machine de motocross, j’étais beaucoup plus rapide que lui.
Parce que je peux mieux faire gérer la dérive et le freinage dans des conditions humides.
Yves Demaria est un type très calme. Pendant les deux premiers jours, il a été très sobre. Presque un peu timide. Mais durant les deux derniers jours, nous avons beaucoup parlé. Il parle un anglais impeccable. Nous avons beaucoup parlé de la formation et du fait qu’il est important de maintenir la concentration.
Je dois voir, maintenant, pour expédier cette 250cc en Allemagne. Je dois rouler à la maison, maintenant. Peut-être que je peux m’entraîner deux fois par mois en Supermotard à Friedrichshafen.
Pour moi, ces quatre jours ont été également importants parce que j’ai plus d’informations sur le sujet, la façon de travailler les entraînements. Par conséquent, il était important que je sois là.«