En disparaissant, il laissait derrière lui, une soeur, une fiancée, une mère, des milliers de fans et puis bien entendu, son père, Paolo Simoncelli.
Paolo ne s’est pas beaucoup exprimé jusqu’à présent, si ce n’est pour parler de la fondation portant le nom de son fils. Aujourd’hui c’est dans La Stampa, le quotidien italien, que Paolo parle de la douleur du père qui a perdu son fils.
« Honnêtement, nous ne vivons toujours pas. Nous essayons d’avancer. Nous avons un autre enfant a élever. C’est surtout pour elle que nous devons aller de l’avant. »
Malgré cette douleur, la famille de Marco a pu aussi compter sur un élan de soutien et d’affection de la part de milliers de fans, ce qui réconforte mais aussi rend très fier son père : « J’en suis très surpris. Marco était spécial, j’avais réalisé qu’il était aimé par les gens mais peut-être pas autant… Si ça apporte quelque chose de bon, ça me rend fier. Mais mon fils continue à terriblement me manquer « .
Mais malgré ce tragique accident, le père de Marco n’a pourtant aucun regret. « Aucun, Marco faisait ce qu’il aimait, il avait en lui une force terrifiante. Il était heureux. La chose importante est que votre enfant ait un but: devenir médecin, cordonnier, pilote, ce n’est pas important. S’il a un but, il ne peut pas se perdre. Mais si vous lui enlevez, vous le rendez plus fragile. Vous courez également des risques lorsque vous marchez dans la rue. Vous ne pouvez pas enlever un rêve à un enfant« .
Et cette douleur est encore plus intense vu la relation qui liait le père au fils et inversement. Le secret de la réussite de cette relation se trouve dans l’abnégation de Paolo à permettre à son fils de continuer à rêver. » Il y a une période dans la vie, entre 13 et 18 ans, pendant laquelle ton fils te sent vieux, et où les parents sont embêtants. Marco et moi, nous avons été en mesure de dépasser ce moment, de comprendre que nous étions en train de travailler pour le même objectif, le sien« .
En cette fin d’année, que souhaiter d’autre à la famille Simoncelli que de trouver la force, en 2012, de continuer à avancer!
Stay tuned!
Photo : Stéphane Meyers
Source : La Stampa