Jorge Viegas, président de la Fédération internationale de motocyclisme (FIM), se vante d’avoir eu des compétitions « totalement propres » cette saison.
Rarement mis en avant dans le sport moto ces dernières années, le dopage a été l’un des sujets d’actualité de la saison 2020, en raison du dossier Andrea Iannone. L’Italien, premier pilote MotoGP à avoir été contrôlé positif (propionate de drostanolone trouvée lors d’un test remontant au 3 novembre 2019), n’a pu disputer aucune course. Il ne pourra pas non plus le faire en 2021, ni en 2022, ni en 2023. Il a été condamné à 4 ans de suspension, à l’issue d’un long processus de contre-analyses, jugements, appels et dénouement devant le Tribunal arbitral du sport, qui a rendu son verdict le 10 novembre dernier.
Il ne faudra pas s’attendre à pareille affaire cet hiver, si l’on en croit les dires de Jorge Viegas. Le président de la FIM révèle en effet sur Twitter que tous les tests antidopage menés cette saison, dans toutes les disciplines dont s’occupe la fédération, ont été négatifs.
« En 2020 nous avons réalisé 89 contrôles antidopage en MotoGP, Superbike, Endurance, Speedway, Longtrack, MXGP et Enduro, malgré les calendrier réduits et les conditions difficiles que nous connaissons, indique-t-il. AUCUN résultat anormal (test positif) n’a été trouvé ! Nous avons eu un sport totalement propre ! Merci ! »
Rares sont les athlètes à avoir été testés positifs dans l’histoire de la compétition moto, qu’il s’agisse de la vitesse (citons les cas connus d’Andrea Iannone et d’Anthony West) ou du tout-terrain (Broc Tickle et James Stewart, tout deux pilotes aux États-Unis, parmi les plus récents). Un fait dû à la propreté du sport pour certains, au manque de contrôles pour d’autres.
[…] 89 contrôles antidopage dans le sport moto en 2020 […]