Le monde des Grands Prix aimerait bien cesser de donner une connotation fortement espagnole à son calendrier. La stratégie veut aussi qu’en tant que championnat du monde, il soit à l’écoute de celui-ci et de son marché. Aller vers les pays émergents fait donc autant partie d’une stratégie que d’une logique et le MotoGP a d’ailleurs repris pied sur le continent sud-américain grâce au Grand Prix d’Argentine. Mais il faudrait faire mieux. Et ce n’est pas si facile.
La preuve avec un Brésil annoncé pourtant depuis l’an dernier. On avait même eu droit au déplacement de pilotes, Valentino Rossi en tête, comme précurseur d’un futur meeting au pays de la samba. Mais après avoir dansé, la DORNA s’est retrouvée fort dépourvue une fois que les résultats concrets sur les infrastructures sont venus. Au pays qui a organisé une coupe du monde de football et qui s’apprête à recevoir les jeux olympiques, il n’y a pas de quoi faire une Grand Prix moto.
Une conjoncture que vient de rappeler l’homme du dossier Javier Alonso. Après avoir écarté l’option d’un site Autodromo Internacional Nelson Piquet au projet de rénovation enterré, il est tout aussi circonspect devant une intention sur le circuit Internacional Ayrton Senna près de Goiania : « la piste à Goiana n’est pas prête. Elle doit être mise aux normes. Il n’y a pas de réseaux routiers pour y accéder, il n’y a pas de délimitation du tracé, et il n’y a pas de centre médical. On leur a demandé de travailler sur ces sujets et une fois qu’ils seront acquis, peut être irons nous faire un test là-bas à la fin de l’année prochaine. »
Il y a donc tout à faire. Avant le Bresil, on risque d’avoir un Chili qui semble plus avancé sur ses infrastructures au point de prétendre à être inscrit au prochain calendrier du WSBK. Qui servirait de répétition générale avant l’arrivée du MotoGP en 2016. On rappellera, aussi, que l’avenir du Grand Prix de Grande Bretagne a déjà été scellé du côté d’un Pays de Galles qui doit sortir de terre un site prometteur sur le papier.
Stay tuned !
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Source: MCN