Aleix Espargaro : « Une révolution de l’Aprilia était nécessaire »



Chez Aprilia, tous les espoirs portent sur la nouvelle RS-GP, qui fera son entrée en piste à Sepang en février 2020. Avec la version actuelle, une limite a été atteinte, estime Aleix Espargaro.

Les boss d’Aprilia ont promis une « révolution » pour le nouveau prototype MotoGP, dont le secret est pour l’instant gardé bien au chaud dans l’usine de Noale. Aux essais de Valence et de Jerez, les pilotes n’avaient pas la version 2020 de la moto entre les mains. Ils ont seulement testé des réglages différents, ainsi que des pièces qui pourraient se retrouver sur leur future machine.

« Nous ne pouvons pas améliorer plus la moto que nous avons fait jusqu’à maintenant, donc une révolution était nécessaire », souligne à ce titre Aleix Espargaro. Après trois saisons chez Aprilia et une 6e place en course comme meilleur résultat, l’Espagnol s’est posé un ultimatum : ou la nouvelle RS-GP lui permet de passer un cap et se battre devant, ou il prend sa retraite.

De l’Aprilia de 2020, il sait ce qu’il a pu voir en croquis et ce qui est ressorti de ses discussions avec les employés, dont Romano Albesiano. « Les idées sont bonnes et tout semble prometteur. Le moteur est différent, le châssis, l’électronique, la position du pilote… Une petite différence partout, mais c’est partout différent. »

« C’est aussi pour ça que les tests de Valence et Jerez n’ont pas de sens, parce que si la position du pilote change, tout va changer – la géométrie, les réglages, tout, poursuivait-il après avoir bouclé son dernier roulage de l’année, en Andalousie. Nous savons où nous voulons aller, mais nous verrons à quel point les ingénieurs arrivent à mettre ça en pratique, parce que ce n’est pas facile. »

Un seul prototype à Sepang

La nouvelle Aprilia fera ses débuts à Sepang, en février. Pour l’instant, la marque n’a prévu de fournir qu’une seule moto à chacun de ses pilotes. « Avoir chacun une moto est déjà bien, commente Aleix Espargaro, qui tente de se satisfaire de ce dont il pourra disposer. Je n’ai pas besoin de deux motos pour le premier test, je pense que faire des comparaisons entre la nouvelle et l’ancienne est déjà assez bien et intéressant. »

L’Espagnol reconnaît toutefois qu’avoir dans son box un modèle 2019 et deux 2020 serait autrement plus bénéfique, car cela permettrait de « comparer les deux nouvelles motos avec des réglages différents, et vous allez beaucoup plus vite avec l’essai de nouvelles choses. Mais c’est comme ça, donc essayons d’être positifs ! ».

Les pilotes Aprilia auront le droit de participer au ‘shakedown’ de Sepang, ce qui leur donnera trois jours de roulage supplémentaires sur cette moto qui « a l’air prometteuse, très différente ».

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