Passé de la 125cc à la 250cc, puis de la 250cc au MotoGP, avant de retourner en Moto2 pour finalement remonter en MotoGP, revenir en Moto2 et refaire quelques tours en MotoGP, le tout après un passage en mondial Superbike, Toni Elías a finalement pris la direction des États-Unis. Il participe depuis 2016 au championnat américain de Superbike (MotoAmerica, anciennement AMA SBK).
Dès sa première année, l’Espagnol a frappé fort en jouant le titre. Vainqueur d’un-tiers des manches (6 sur 18), il finissait finalement 3e du classement à seulement 7 points du grand vainqueur, Cameron Beaubier. Un an plus tard, Elias devenait finalement champion des États-Unis de Superbike – une première pour un Européen depuis le succès du Britannique Reg Pridmore, en 1978.
En 2018, Elias est tombé sur un Beaubier plus fort que lui. L’Américain a récupéré sa couronne nationale, laissant à Elias la place de vice-champion. Battu de 51 points, il compte bien retenter sa chance en 2019. Pilote pour la structure Yoshimura Suzuki Factory Racing, Toni Elias a prolongé son contrat dans cette équipe d’usine et poursuivra au guidon de la GSX-RR. « Nous avons terminé 2018 sur une bonne note, avec une victoire lors de la dernière manche. Nous nous préparons pour lutter à nouveau pour le championnat », a-t-il prévenu.
Et l’Espagnol ne fera pas équipe avec n’importe qui : il aura à ses côtés l’expérimenté Josh Herrin. Sacré champion en 2013, classé 3e en 2018, l’Américain fera tout pour disputer le Graal à son coéquipier. Du tout bon pour Suzuki, qui se frotte déjà les mains.
Photo © 2018 MotoAmerica