Assen (J1), Marquez : « En restant à la maison, la situation ne changera jamais »
Marc Marquez a joué la prudence pour ce premier jour au Grand Prix des Pays-Bas, même s’il est parti à la faute l’après-midi. Le Catalan a signé le 19e temps au cumul des deux séances d’essais et devra donc passer par les repêchages samedi.
La chute. « Aujourd’hui, j’ai été prudent, en particulier en raison de ma condition physique. J’espérais ne pas trop souffrir, mais j’ai souffert. La cheville et le doigt sont cassés, c’est acceptable, mais la deuxième côte dans le dernier secteur est douloureuse. Quand je respire plus, j’ai de plus en plus mal et je perds du temps. Je me sens plus ou moins bien dans le premier secteur, car ce sont des virages lents et c’est là que j’attaque. Tenter de gagner 1 ou 1.5 seconde dans ce secteur n’est pas simple et c’est là que j’ai commis l’erreur. Ce fut une chute légère. En Q1, je vais essayer de pousser un peu pour ne pas partir de la dernière ligne et terminer le week-end. »
Aller au bout du week-end. « Surtout parce que je ne me sens pas bien… Durant les autres week-ends, je me sentais bien et je pouvais attaquer… Je n’ai pas couru au Sachsenring parce que je ne me sentais pas bien et j’avais mal partout. Après quatre jours, nous sommes déjà sur la moto… en si peu de temps, le corps se remet un peu, mais c’est toujours douloureux, surtout la côte. Je ne peux pas aller chercher quelque chose ce week-end, parce que je ne peux pas. »
Une belle frayeur en P1. « À partir de là, je me suis montré plus prudent. Cette frayeur a eu lieu en sortant de mon box, je ne m’y attendais pas. Si vous analysez les chronos, j’attaque dans les deux premiers secteurs, mais dans les deux autres, je coupe pour finir le tour, car il y a de nombreux virages rapides et je veux pas chuter là. »
Courir ce week-end. « Avec ce feeling du Sachsenring, deux mois sans moto, croyez-moi, ce n’est pas le meilleur pour un pilote. J’avais besoin de ce week-end d’un point de vue mental. Tu dois garder ta routine, la même manière de travailler et croire que tu peux changer la situation à l’avenir. En restant à la maison, la situation ne changera jamais. »
Deux châssis. « Nakagami et moi avons testé deux châssis. Demain, mes deux motos auront le même pour comprendre, aller de l’avant. Nous allons aussi essayer des choses sur l’électronique. Il est vrai que mon niveau ce week-end est loin de ce que j’ai montré durant l’année, mais parfois tu as besoin de ralentir un peu. »