Valentino Rossi est passé tout près de la victoire à Austin. L’Italien a donc une part de déception, même s’il savoure son nouveau podium.
462 millièmes : il a manqué 462 millièmes à Valentino Rossi pour remporter le Grand Prix des Amériques. Une victoire qui lui a tendu les bras, et qu’il voulait. « Parce que ça fait longtemps que je n’ai pas gagné, et après la chute de Márquez, je pensais que c’était possible », reconnaît-il.
Mais revenons avant, au départ : 2e sur la grille, Rossi vire 2e au premier virage. « Je soupçonnais que Marc allait vouloir s’échapper dès le debut, donc j’ai essayé de rester près de lui, mais il était un peu plus rapide que moi. Néanmoins, je me sentais à l’aise », raconte-t-il.
Puis, coup de théâtre : Marquez chute et Rossi se retrouve en tête. Derrière, Alex Rins fait le forcing pour revenir, et il y parvient. Le duel débute à 4 tours de l’arrivée. « Mon problème, c’était Rins. Il a bien roulé, il était fort sur les freins. Je pensais pouvoir l’attaquer dans le dernier tour, mais j’ai commis 2 erreurs et j’ai pris un peu de retard. » Un retard qui ne sera pas comblé.
Verre à moitié vide ou à moitié plein : le pilote Yamaha hésite. « J’ai des sentiments mitigés. D’un côté, je suis désolé de ne pas avoir profité de cette belle opportunité de gagner. De l’autre, je suis content parce que c’était une bonne course et j’ai été fort tout le week-end. »
Au championnat, Rossi a pris 20 points de plus et remonte à la 2e place, juste derrière Dovizioso et chute devant la paire espagnole Rins-Marquez. « Le championnat est complètement ouvert, car il y a 4 pilotes de 4 marques différentes aux 4 premières places, et seulement séparés par 9 points. Donc je vois plus d’aspects positifs que négatifs. » Il est aussi le chef de file des pilotes Yamaha, et cela aussi, c’est positif.
Et encore bravo !
Mais c’est dans ce genre de course qu’on voit ses 40 ans, la victoire était largement à portée. Cependant rester sur ses roues était le plus important aujourd’hui.
Et on a encore vue une belle M1, la moto qui ne vous laisse pas sortir des épingles !
Tu as raison, mais 20 points sont bons à prendre. Par contre, dans le dernier secteur, il est revenu très fort sur Rins après ses petites erreurs, à tel point que le clan Suzuki a cru à la mauvaise blague. Brivio a nettement pensé que c’était mort, mais c’est passé et mérité. Il ne faut pas oublié que la suzuki et Rins ont fini très fort les trois gp de cette année, Alex est un finisseur hors pair (il l’a toujours été), et son style très coulé est très efficace, on a l’impression qu’il n’attaque pas. Début de saison génial.… Lire la suite »
C’est à peu près ça, la Yam ne manque pas tellement de watts, mais d’électronique oui ! elle ressort moins fort et le paie dans les bouts droits surtout, mais il n’y a pas que des circuits de moteur, et par rapport à 2017/2018…c’est beaucoup, beaucoup mieux !
Soyons sérieux, sans ses erreurs il gagnait, j’étais d’ailleurs surpris de le voir si fébrile. Mais franchement, faire ça à 40 ans, ça commande vraiment le respect. Personne n’a jamais fait ça.
Rossi était sous pression, même à 40 ans ! il n’en pas gagné une en 2018 et personne n’attendait une faute de Marquez ici, encore moins avec +3.3 en 8 tours, quelle aubaine et quelle pression parce qu’en plus Rins revenait à chaque tour !
Il fait juste parler l’expérience et attend la blessure ou les boulettes à répétition des autres, sinon ce sera feuille blanche comme en 2018
Il fait l’épicier en croisant les doigts
Je constate qu’il y a encore des trolls sur gp inside.
Le gars fait un dernier tour en 2’04″9 et tu appelles cela faire l’épicier?
Ta haine de Rossi ne doit pas te faire dire n’importe quoi.
fp=fdp
Ça va être dur pour Rossi, trop fort la nouvelle génération
La M1 a un déficit en électronique criant depuis plus de 2 ans ! la Centrale Inertielle Commune de 2019 fait déjà son effet ! Yam a viré tout le staff technique ou presque, les progrès seront majeurs !! Rossi ne coure que pour le titre ! pisser plus loin que Rins au Texas ne servait à rien ils étaient, lui et sa Suz plus forts ! La donne a changé en 2019, Marquez l’a vu avant les autres et s’est vautré du seul fait qu’il a compris avant Dovi, qui devra s’arracher bien plus que pendant les 2 années… Lire la suite »
[…] ce titre, sa déception – ou disons plutôt sa demi-joie – lors du Grand Prix des Amériques est plus facile à comprendre : même s’il ne pouvait […]