Une « sensation incroyable » traverse Marcos Ramirez : celle d’avoir remporté le premier Grand Prix de sa carrière en Catalogne. Le pilote Leopard espère pouvoir revenir sur les leaders du championnat Moto3.
Annoncé comme l’un des favoris de la saison 2019, Marcos Ramirez avait été l’un des meilleurs pilotes de la pré-saison. Il a finalement rencontré des difficultés, enregistré trois résultats blancs consécutifs. Mais cette mauvaise série s’est terminée à Barcelone.
Là, le sort était de son côté. Pendant que les cadors de la catégorie chutaient ou abandonnaient, lui s’est maintenu dans le groupe de tête du début à la fin. « J’ai essayé de survivre. Je fermais les portes, je contrôlais les freinages. J’ai vu beaucoup de chutes, devant comme derrière moi. » Il n’est pas inutile de rappeler qu’il a pris la tête dans le dernier tour suite à la chute de Kaito Toba.
Déjà monté sur le podium 4 fois, Marcos Ramirez n’avait encore jamais gagné. « Mais je me sentais très fort, lance-t-il. À Jerez je me suis vu gagner, mais on s’est touchés avec un autre pilote. Au final, tout ne dépend pas que de toi. Maintenant arrivent Assen et le Sachsenring, mes circuits préférés. Nous essaierons d’être à nouveau devant. »
« Je me voyais lutter pour le mondial »
Car ce plaisir de monter sur la plus haute marche, il veut le connaître à nouveau. « C’est une sensation incroyable. Cette victoire signifie beaucoup pour moi. Cette fois, la chance m’a souri. Le mondial part de là. J’ai gagné, et maintenant mon objectif est d’être dans les conférences de presse du maximum de courses possible. »
De là à jouer le titre ? Il occupe la 8e place du championnat, à 54 points d’Aron Canet (classement en cliquant ici). « Je ne le vois pas tant éloigné. Au Qatar, je me voyais lutter pour le mondial. J’espère que mes trois ‘zéro’ seront les derniers. Je suis un peu loin, mais je travaille dur et en croyant en soi, c’est possible. En 2016, en CEV, j’étais à une quarantaine de points de Dalla Porta et quatre courses plus tard, j’étais devant. »
[…] Barcelone, Ramirez (1er) : « Cette fois, la chance m’a souri » […]