Cas Iannone : l’AMA demande 4 ans de suspension



Dans le dossier Andrea Iannone, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a reçu un appel de l’Agence mondiale antidopage (AMA), qui veut que le pilote italien soit suspendu jusqu’à fin 2023.

Contrôlé positif en marge du Grand Prix de Malaisie 2019, Andrea Iannone a été suspendu, le 31 mars dernier, par la Cour disciplinaire de la Fédération internationale de motocyclisme (FIM). Le pilote Aprilia n’a pas le droit de participer à une compétition placée sous l’égide de la FIM pendant 18 mois. La suspension a débuté en décembre 2019 et prendra fin en juin 2021.

Tout en le condamnant, les juges ont reconnu qu’Andrea Iannone a consommé la substance interdite sans le vouloir, lors d’un repas dans un restaurant asiatique. C’est sur la base de cette reconnaissance d’un acte non-volontaire que la défense de l’Italien espère obtenir l’annulation de cette suspension. Pour cela, elle a fait appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).

Le TAS a indiqué, mardi 9 juin, que la requête du pilote Aprilia avait bien été reçue. Mais elle n’est pas la seule du dossier : l’Agence mondiale antidopage (AMA) a également fait appel de la décision de la Cour disciplinaire de la FIM. Alors qu’Andrea Iannone demande une réduction de la peine, l’AMA veut une augmentation : 4 ans, soit la peine maximale. C’est ce que craignait le patron d’Aprilia Racing, Massimo Rivola.

Aucune date d’audience n’a encore été réservée par le Tribunal arbitral du sport. Le plus tôt sera le mieux pour Andrea Iannone, car le premier Grand Prix de la saison 2020 doit avoir lieu le week-end du 19 juillet.

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