Paolo Ciabatti, le directeur sportif de Ducati, est revenu sur le départ de Casey Stoner, pilote d’essai pour les Rouges depuis 2016.
C’est une belle année qui se termine pour Ducati et ce malgré des bévues commises en première partie de saison (et qui ont peut-être coûté la couronne mondiale à Andrea Dovizioso). Fort de cette réussite, le team a cependant vu partir Jorge Lorenzo qui avait pourtant fait briller la Ducati en remportant trois victoires, avant de se blesser. C’est également Casey Stoner qui quitte le navire après avoir été pilote d’essai depuis 2016.
Lorsque Ciabatti évoque ce départ, il ne s’attarde pas sur la question : « Le contrat signé avec Casey en 2016 était de 2 ans avec une option pour une année supplémentaire. Le contrat devait se terminer en 2018 mais selon nous, après notre rencontre en juillet, les conditions n’étaient pas réunies pour poursuivre un an de plus. Je n’en dirai pas plus. »
Le directeur sportif de Ducati reconnait malgré tout que Stoner a participé activement au développement de la moto, soulignant au passage le titre de l’Australien obtenu en 2007 avec la Ducati. « Nous sommes très reconnaissants du travail de Casey. Nous le remercions pour l’aide apportée grâce à laquelle la moto est devenue plus compétitive. De la même manière, Michele Pirro et les pilotes d’usine méritent également des remerciements pour le travail accompli. »
Ce qu’il regrette, Paolo Ciabatti ? Que Stoner n’ait pas décidé de poursuivre l’aventure avec les Rouges, sa popularité auprès des fans étant incontestable même après sa retraite en 2012 : « Casey est l’un des pilotes de MotoGP les plus populaires parmi les fans de Ducati, c’est vraiment dommage qu’il parte. »
Stoner a beaucoup fait, ça c’est sûr, mais je crois que l’on sous-estime gravement l’importance de Lorenzo dans la mise au point de la Ducati. Avec Lorenzo dans l’équipe, la yamaha puis la Ducati ont été les meilleures motos du plateau. Hasard? Coïncidences avec d’autres éléments non-reliés? Peut-être… On verra vite avec la Ducati ces deux prochaines années mais moi j’ai ma petite idée…