L’épidémie de coronavirus, qui paralyse le championnat du monde Superbike, pourrait contraindre à des annulations – et non simplement reports – d’épreuves. Mais les spécificités de la catégorie rendent la situation plus « facile » à régler qu’en MotoGP.
L’épidémie de maladie à coronavirus bouleverse les calendriers sportifs. En MotoGP, l’épreuve du Qatar a dû être annulée. Les quatre suivantes – Thaïlande, États-Unis, Argentine, Espagne – ont été reportées. Situation similaire en Superbike : le round du Qatar a été reporté à une date qui reste encore à annonce ; celui d’Assen a été déplacé au week-end du 23 août ; celui de Jerez au week-end du 25 octobre. D’autres événements pourraient être bouleversés, notamment les deux prévu au mois de mai (Imola du 8 au 10, Aragon du 22 au 24).
Mais entre les reports, les calendriers à repenser, les dates libres que vont se disputer plusieurs championnats et toute l’organisation logistique que cela implique, il n’est pas impossible que des annulations pures et dures soient à redouter. C’est aussi dû au fait que si, pour rattraper le coup, le championnat MotoGP peut organiser deux courses par week-end, la donne est plus compliquée en WSBK : il y a déjà trois manches au programme chaque week-end.
Des épreuves annulées ? « Tout dépend quand nous commencerons, mais même si nous avons besoin de perdre une ou deux manches − bien que ce ne soit pas ce que nous prévoyons −, je pense que, pour le Superbike surtout, il ne devrait pas être nécessaire, de mon point de vue, d’ajouter plus de courses, car le nombre de points en jeu est énorme », estime le directeur sportif du championnat, Gregorio Lavilla, comme reporté par Motorsport.
Les discussions viendront, « plus tard. Le plus important en ce qui concerne la course, c’est de reprendre la saison, quel que soit le moment », poursuit-il. Officiellement, la reprise est prévue pour le week-end du 10 mai. Mais si les courses de mai venaient â être annulées, cela reporterait les retrouvailles au week-end du 14 juin à Misano.
Les organisateurs se sont penchés sur les conséquences de la situation, établissant à la fois « ce que pourrait être le pire scénario et minimisé tous les effets collatéraux pour tout le monde, pas uniquement pour les équipes, car cette situation nous affecte tous ». Les temps sont et seront durs, mais la priorité, c’est la santé. « Il n’y a malheureusement pas de gagnant dans cette situation. Mon espoir et mon plus grand désir sont que tout le monde aille bien et soit en bonne santé. Après, nous reprendrons nos activités normales dès que possible, nous verrons notre famille du paddock et continuerons à offrir au public un superbe spectacle, comme celui auquel nous avons assisté en Australie. »
Calendrier WSBK 2020 (mis à jour au 28 mars) :
28-29 février-1er mars : Phillip Island (Australie)
8-9-10 mai : Imola (Italie)
22-23-24 mai : Aragón (Espagne)
12-13-14 juin : Misano (Saint-Marin)
3-4-5 juillet : Donington (Grande-Bretagne)
31 juillet-1-2 août : Oschersleben (Allemagne)
21-22-23 août : Assen (Pays-Bas)
4-5-6 septembre : Portimao (Portugal)
18-19-20 septembre : Barcelone (Catalogne)
25-26-27 septembre : Magny-Cours (France)
9-10-11 octobre : San Juan (Argentine)
23-24-25 octobre : Jerez (Espagne)
TBA : Losail (Qatar)
Informations concernant le coronavirus et les consignes sanitaires à respecter disponibles ici