Même si chez Ducati, on sait que la situation est délicate, personne ne se rend et l’ambition d’améliorer la Desmosedici pour vaincre Marc Marquez est tenace.
C’est l’un des dossiers du moment en MotoGP : les difficultées rencontrées par les pilotes Ducati. Il n’y a pas eu une seule Desmosedici sur les podiums des deux derniers Grands Prix, aux Pays-Bas et en Allemagne. Pourtant, Andrea Dovizioso, Danilo Petrucci et Jack Miller affirment avoir tout donné, mais qu’il n’était pas possible de faire mieux. Dovi décrit cela comme « un moment critique » (lire ici).
Chez les Rouges, Davide Tardozzi reconnaît qu’une « limite » a été atteinte (lire ici), et qu’il va falloir travailler à la dépasser. Car gagner des courses, c’est bien, mais pour jouer le titre de champion du monde face à Marc Marquez, il faut être bon partout. Or, c’est ce qui fait défaut à Ducati sur l’ensemble du calendrier.
« Il faut donner le meilleur et essayer de résoudre les problèmes des pilotes du mieux que l’on peut, sans perdre dans d’autres domaines, explique Gigi Dall’Igna, le technicien phare de Ducati. C’est parfois impossible et il faut trouver un compromis entre ce que l’on veut et ce que l’on peut avoir. Certes, ce n’est pas facile et cela prend du temps. Mais je ne pense pas que nos objectifs soient impossibles à atteindre.
Au cours des dernières années, nous avons non seulement réussi à améliorer l’accélération, mais nous avons aussi progressé dans les virages. Pour améliorer la moto il faut des idées, et je veux l’amélirorer dans les domaines les plus difficiles pour les pilotes. C’est toujours un compromis entre les souhaits des pilotes et les idées que vous avez. Parfois, ce sont vos idées dont vous avez besoin pour rendre le pilote heureux. Et parfois, c’est une autre solution qui mène à une amélioration. »
