Comme au Qatar, le Grand Prix d’Argentine a permis de mettre au jour un fait : en termes de vitesse de pointe, Yamaha a un train de retard sur ses principaux adversaires.
Certes, ce n’est pas une nouveauté. Les données du Grand Prix du Qatar 2019 le mettait d’ailleurs en évidence : la M1 prend un vent par ses adversaires en ligne droite. Sur le week-end de Losail, la Yamaha la plus rapide, celle de Valentino Rossi (347 km/h), rendait 5 km/h à la Honda de Marc Marquez (352 km/h). Et que dire de Franco Morbidelli (343,1 km/h), Fabio Quartararo (341,7 km/h) et Maverick Viñales (341,1 km/h).
Si on devait en faire un classement général, au Qatar on retrouverait Rossi 12e, Morbidelli 19e, Quartararo 20e et Viñales 22e. Et cela s’est confirmé en Argentine, sur l’épreuve de Termas de Río Hondo. Seulement, cela a été plus visible via l’affrontement Rossi-Dovizioso : Rossi avait beau le doubler, Dovi l’avalait dans la longue ligne droite du circuit. Flagrant.
Sur le week-end du GP d’Argentine, la Yamaha la plus rapide, à nouveau celle de Valentino Rossi (328,6 km/h), a rendu 5,8 km/h à la Honda de Cal Crutchlow (334,4 km/h). Le constat est similaire pour Maverick Viñales (328,5 km/h), et pire pour Franco Morbidelli (327 km/h) et Fabio Quartararo (326,8 km/h).
Si l’on refait un classement général cette fois Rossi est 14e, Viñales 15e, Morbidelli 18e et Quartararo 19e. Derrière lui, on ne trouve que des KTM, moto la moins évoluée du plateau.
Le problème moteur n’est pas nouveau chez Yamaha : C’est le choix du constructeur de vouloir conserver la même architecture de base que la moto de série, à savoir, un quatre cylindres en ligne, transversal, basculé vers l’avant. Cette technique permet d’abaisser le point de gravité de la moto, par rapport à un V4. Par contre, cela augmente forcément la largeur frontale de la moto, ce qui pénalise forcément l’aérodynamisme, et donc , la vitesse de pointe. Depuis que Yamaha participe au championnat GP, c’est une constante ; leurs motos ont une excellente tenue de route, mais sont en règle… Lire la suite »
cet archicture moteur leur impose deux balanciers d’equilibrage contrairement au v4 et donc leur coute environ 6 a 7 cv devore par ses arbres
qu’en est il des Suzuki ? je crois avoir lu qu’elles avaient exactement la même architecture moteur que les Yam
Quand Yamaha est devenu champion du monde avec Rossi ils avaient la même architecture en battant la rc 211 v qui était avec un moteur en v et qui était au top et ils ont dominé longtemps donc rien à voir avec architecture moteur…
Pour moi en argentine la différence de vitesse était plus flagrante à la remise des gaz entre Dovi et Rossi qu’en vitesse de pointe. Après ça vient aussi du style de pilotage je pense, la Yam passe plus vite en courbe et la Ducati accélère plus tôt (virage coupé)
Merci guiton toujours en phase avec moi. A bien regarder la ducati à d’énormes difficultés à basculer au point de corde, autre architecture autre phylosophie.
Il serait intéressant de connaître les vitesses de passage en courbe. Non les yam ne sont pas forcément désavantagées sur un tour
Les Yam font des bon chronos mais galère à doubler hors trajectoire. C’est bien le problème de Viñales! il n’a pas le talent de Rossi pour se placer au bon endroit sans forcément être plus rapide et réussir à doubler quand même.
Philosophie (désolé pour la coquille)
Les Suz ont un 4 cyl en ligne, choix délibéré car avant la GSV-R avait un V4.
En ligne ou en V, ces moteurs débordent de patate et pourraient pourraient donner bien plus (que 7 moteurs/ saison, qualifs + GP !) c’est la manière dont ils « envoient » qui fait la différence et sauve les pneus et l’électronique Ducati a toujours un coup d’avance.
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