L’offre de l’équipe Aruba Ducati pour poursuivre avec Alvaro Bautista en 2020 est sur la table depuis plusieurs semaines. À l’Espagnol, maintenant, de se décider.
Le week-end du 23 juin fut celui, en championnat du monde Superbike, de l’épreuve San-Marinaise de Misano. C’est aussi à ce moment-là qu’Alvaro Bautista, alors leader du classement général, a réceptionné l’offre de son équipe actuelle ARUBA.it Ducati, pour prolonger d’un an et disputer la saison 2020 avec elle. L’information est révélée par le boss du team, Stefano Cecconi : « Alvaro a notre contrat, qui est prêt à être signé. »
Pourtant, un mois plus tard, la prolongation se fait attendre. Pourquoi ? D’abord parce que Alvaro Bautista espérait pouvoir revenir en MotoGP, mais c’est tombé à l’eau (lire ici). Ensuite parce que lui et son manager, Simone Battistella, en attendaient plus du contrat. Enfin, parce que l’Espagnol est aussi courtisé par Honda (lire ici), et qu’il n’est pas impossible qu’il hésite encore, essayant par la même de faire monter les enchères.
« Il en a gagné 14 avec nous »
Profitant de l’entretien donné à Gpone, Stefano Cecconi reconnaît que la situation d’Alvaro Bautista n’est pas idéale – il vient de perdre la tête du World Superbike et compte 81 points de retard sur Jonathan Rea (lire ici) –, mais pas non plus catastrophique. « Bien sûr, nous aurions souhaité partir en vacances en tête du championnat. Mais même s’il est vrai qu’il a chuté 5 fois, il a aussi gagné 14 fois », rappelle-t-il.
Quant à trouver une explication, il tente : « Je ne pense pas que ses accidents viennent d’un problème psychologique. Ce n’est pas non plus que la moto a un problème particulier. Il a simplement atteint la limite, et quand vous roulez comme cela, vous pouvez gagner mais aussi tomber. Nous devons juste trouver le moyen d’atteindre un top-niveau de performance sans rouler autant aller à limite. »
[…] « Alvaro a notre contrat, prêt à être signé », explique le boss du team, Stefano Cecconi (lire ici). Et c’est le cas depuis le mois de juin. Que se passe-t-il donc […]