Yamaha a fait une offre à Johann Zarco pour qu’il soit pilote d’essais en 2020. Doit-il accepter ? En septembre, il expliquait pourquoi cette option pouvait être intéressante.
Pour Yamaha, les raisons qui poussent à faire ce deal sont évidentes : perfectionner le développement de la M1, avoir un essayeur qui a le rythme de la catégorie reine, décrocher des résultats intéressants lors des Grands Prix auxquels il participera… et pourquoi pas, si les performances sont là, le faire revenir en tant que pilote titulaire en MotoGP.
Mais du point de vue de Johann Zarco, qu’en penser ?
« Si j’arrive comme pilote d’essais, ce n’est pas parce que je prends ma retraite, assurait-il d’emblée au moment où la rumeur se faisait de plus en plus insistante. C’est parce que je ne me sens pas bien et que je veux revenir plus fort, me donner plus de chances avec une moto compétitive. »
L’objectif est de retourner en MotoGP, et être performant en tant que pilote d’essais peut convaincre des marques. D’où l’intérêt, pour lui, « d’attaquer comme si je voulais gagner une course. Cela peut parfois ne pas être la meilleure façon de développer une moto et de tester beaucoup de choses en tant que pilote d’essais, mais ça peut pousser la moto à une nouvelle limite, et être intéressant pour des usines ».
Et pour se montrer, rien de mieux que de disputer les Grands Prix où Yamaha souhaitera l’inscrire. « Si je fais ça, l’objectif est de faire du bon travail, de faire beaucoup de tours, et un pilote d’essais a l’opportunité de beaucoup rouler. Ensuite, nous l’avons vu cette année, certains pilotes d’essais font beaucoup de wild-cards. Si je me fais confiance, je prendrai l’opportunité d’une wild-card, comme une dernière chance. Ce genre de situation pousse un être humain à être rapide. »
Être l’essayeur du constructeur Yamaha présente l’avantage de rester dans l’environnement MotoGP, ce qui est préférable lorsque l’on souhaite un retour à la compétition. Et nul ne sait de quoi demain sera fait : à l’image de ce qui arrive à Mika Kallio chez KTM – il enchaîne les courses et va peut-être avoir un guidon de titulaire pour 2020 –, Johann Zarco peut lui aussi bénéficier d’une situation inédite. En cas de problème, c’est en tout cas vers lui que Yamaha se tournera.
le seul soucis c’est Zarco lui meme…tellement imprevisible….que meme la meilleure des solution il passerait a travers……exemple l’an dernier refuser Honda moto championne du monde….pour aller chez KTM……On a vu le resultat
Sur ce coup là, c’est fellon le responsable !
Puig a dit que Zarco n’a jamais eu d’offre ferme, seulement une offre pour discuter. De toutes façons Zarco chez Honda aurait eu le même problème que Lorenzo, en pire car Lorenzo est plus rapide, et de ce qu’on a vu chez KTM Zarco aurait sans doute aussi laissé tomber rapidement. Son mental serait le même, nul. Donc à mon avis il en serait aujourd’hui au même point, sans moto.
Mental nul avec deux titres de champion du monde moto2 en poche! J’aimerai t’y voir, car hormis le critiquer derrière ton clavier, pas certain que tu fasse mieux avec un guidon dans les mains!?
La critique est tellement facile, typique Français..
Zarco me met 20 secondes au tour sur n’importe quelle moto. Tout ce que je dis est relatif et je ne dis pas qu’il est lent. Mais abandonner un constructeur après quelques courses, ça n’est jamais arrivé et ce n’est pas ça être champion, surtout quand on n’a fait que se plaindre et gueuler sur tout le monde dans l’équipe en leur disant qu’ils sont nuls et que lui gagnerait tout sur une autre moto. Croire que sur la Honda ce serait différent est n’y rien connaître. Ce qui est typiquement français c’est de le soutenir sans réserves, mais le… Lire la suite »
Il y a largement plus arrogant…..les allemands, les autrichiens entre autres
Tellement sûrs de leurs poubelles, ktm, audi volkswagen.
Certains français sont arrogants et d’autres rois du french bashing sont de gros étrons, traîtres comme il y a 80 ans. A méditer.
C’est possible mais la réputation d’arrogance ce sont les Français qui l’ont. Justifié ou non, c’est un fait.
Il n’a surtout aucune autre option.