Vainqueur de la première Coupe du monde MotoE de l’histoire, Matteo Ferrari se fixe pour objectif de conserver son titre en 2020.
Quand Gresini lui a proposé d’intégrer la catégorie MotoE, à l’automne 2018, Matteo Ferrari a d’abord hésité. « Une nouvelle moto, une nouvelle catégorie et beaucoup de choses inconnues… Honnêtement, je ne sais pas comment ce sera de piloter une moto électrique, expliquait-il. C’est un nouveau monde. »
Un nouveau monde auquel l’Italien s’est finalement bien adapté. Après avoir débuté par une 5e place au Sachsenring, puis une autre à Spielberg, il a franchi un cap en signant un doublé à Misano (1er/1er). Des résultats qui, combinés aux mésaventures de ses adversaires (contre-performance de Bradley Smith, chute de Xavier Siméon…), lui permettaient de prendre la tête du championnat.
À Valence, lors de la finale, Matteo Ferrari a assuré l’essentiel (3e/5e) pour décrocher le titre de champion. « D’une certaine manière je suis entré dans l’histoire en remportant la première édition de cette Coupe du monde, se réjouissait-il. Quand on débute une saison, on pense toujours à gagner le championnat. Mais il y a quelques mois, il était impensable que je sois le champion. Course après course, j’ai commencé à y penser. Maintenant je suis au septième ciel ! »
Pour le natif de Césène, vice-champion d’Italie de Superbike, la catégorie MotoE devait être « un beau tremplin pour le futur. Revenir en championnat du monde n’est jamais facile. J’aurais une vraie chance de montrer ce que je sais faire ». Son dernier Grand Prix remonte à 2015, lorsqu’il roulait en Moto3.
En attendant que ce « tremplin » ne le remette sur la route des catégories plus classiques, il prévoit de poursuivre l’aventure avec Trentino Gresini en 2020. Avec pour objectif, déjà fixé, de « confirmer [ce titre] l’année prochaine ».
MotoE 2019, classement final : 1. Matteo Ferrari 99 pts, 2. Bradley Smith 88 (-11), 3. Eric Granado 71 (-28), 4. Hector Garzo 69 (-30), 5. Mike di Meglio 63 (-36)…
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