On est passé tout près de la catastrophe au départ du Grand Prix Moto2 d’Espagne, avec la chute collective initiée par Remy Gardner. L’Australien s’en sort sans trop de bobos, et promet d’être de retour au plus vite.
Après un bon début de saison récompensé d’un podium en Argentine, Remy Gardner espérait confirmer pour l’arrivée du championnat en Europe. Et les choses avaient bien commencé à Jerez : meilleur temps des essais libres, puis quatrième place en qualification – la meilleure de sa carrière. Son départ n’a pas non plus été trop mauvais.
Mais à la sortie du premier virage, l’Australien a été éjecté de sa Kalex. Problème : une trentaine de pilotes, tous regroupés en paquet, arrivaient derrière lui. Fort heureusement, Gardner s’en est bien tiré. Certes, le drapeau rouge a été sorti et il n’a pas été autorisé à repartir, pour des raisons médicales. Mais au regard des circonstances, et du drame qui aurait pu se jouer sous nos yeux, il y a eu plus de peur que de mal.
« J’ai fait un bon départ, et après avoir un peu joué des coudes au premier virage, je suis ressorti troisième. Puis j’ai fait un high-side, ce qui a mis un terme à ce qui aurait pu être un autre bon résultat », explique le pilote du ONEXOX TKKR SAG Team. « Je ne comprends toujours pas complètement pourquoi j’ai chuté, et pourquoi ils n’ont pas voulu me laisser repartir. »
Désolé pour son équipe et ses supporters, Gardner a conscience que « le plus important est que je suis ok, cinquième au championnat et que je serai de retour au Mans ». « Je serai de retour pour botter quelques derrières en France ! », a-t-il ajouté sur les réseaux sociaux.
[…] la bonne stratégie : la course avait été réduite à 15 tours (au lieu de 23) à cause de la chute collective du premier […]