Non, il n’était pas « impossible » de rouler lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas, a tranché la Commission de sécurité à Assen, vendredi soir, à l’inverse de ce qu’a estimé Aleix Espargaro.
Aleix Espargaro n’avait pas mâché ses mots après la première journée du Grand Prix des Pays-Bas, vendredi. le pilote Aprilia estimait qu’il était « impossible de rouler » sous la pluie en FP1, en raison de situations d’aquaplaning jugées « trop dangereuses ». Et en avait profité pour tacler à plusieurs reprises la Direction de course, dont il juge les décisions « surréalistes ». Mais ce n’est pas l’avis de tout le monde dans le paddock.
La Commission de sécurité s’est réunie vendredi soir, en présence de différents pilotes. Le sujet a été abordé et l’opinion majoritaire ne serait pas celle exprimée par Aleix Espargaro. GP-Inside va creuser pour en savoir plus ce samedi soir, une fois les qualifications terminées et les pilotes rencontrés. D’ici là, voici les informations qui nous ont été envoyées par la Dorna ce samedi matin :
« A fait consensus durant la Commission de Sécurité le fait qu’un pilote choisit ou pas de rouler lors d’une séance disputée dans des conditions limites. Les commentaires des pilotes concernant les conditions de piste sont pris en compte comme des informations vitales au cas où des conditions similaires seraient rencontrées en course. »
« Les conditions en FP1 permettaient de rouler, comme l’ont démontré les pilotes qui ont amélioré leur chrono durant la séance »
« Les discussions de la Commission de Sécurité concernant les conditions, et les retours des pilotes, sont d’une importance capitale pour la Direction de course, dans un cadre d’informations prises pour de futures décisions. C’est particulièrement vital pour les courses, quand ce n’est pas au pilote de décider de quand il entre en piste. »