Carmelo Ezpeleta, patron de la Dorna, donne à Cambia el Mapa les dernières nouvelles de l’organisation du championnat du monde MotoGP, après qu’un accord ait été passé avec la ville de Jerez et la région d’Andalousie pour un premier double-Grand Prix d’Espagne en juillet.
L’accord entre la ville de Jerez, la région de l’Andalousie et la Dorna est bien signé. « Nous avons établi les bases : ce qui se fera et comment, quelle forme prendrait l’organisation. Nous leur avons présenté notre projet et ils ont jugé bien qu’on soumette l’idée au gouvernement espagnol. C’est ce que nous faisons avec chaque pays où nous allons. Nous terminerons d’ici vendredi ou samedi, un protocole qui comprend un nombre réduit de 1300 personnes au sein du paddock. »
Ceux qui disposent des leviers pour accepter ou refuser la venue du paddock MotoGP, sont les autorités gouvernementales. « Dans chacun de ces pays, il y a une Commission où se discutent les événements sportifs. Chaque sport a ses propres conditions. Mais une fois ce protocole totalement défini, concernant le nombre de contrôles, ce à quoi ressemblera le paddock… nous le soumettrons au gouvernement espagnol. Ça impliquerait différents ministères. J’imagine celui de l’Intérieur pour le mouvement des personnes, celui de la Santé pour les mesures de sécurité, celui des Transports pour ce qui est de venir en Espagne. Ça vaut aussi bien pour l’Espagne que pour les autres pays du monde. Nous sommes en conversation avec la République-Tchèque, l’Autriche et l’Italie pour voir les différentes possibilités qui s’offrent à nous. »
Le protocole mis en place comprend des mesures sanitaires strictes. « Nous composons avec les mesures en vigueur et j’espère que ces dernières s’amélioreront d’ici juillet. Sur le papier, nos plans sont les suivants : dans l’état actuel des choses, ceux qui ne sont pas sur le continent européen devraient arriver au minimum 14 jours avant le premier GP. Puis, les toutes les équipes et les personnes originaires d’Europe devraient faire un test, qui n’aurait pas plus de 4 jours, comme quoi ils étaient bien négatifs au coronavirus. À leur arrivée au circuit, nous leur ferions ensuite passer un autre test. Après quoi, nous aurions une équipe avec Quirón qui vérifierait chaque jour la température des gens, qui s’assurerait qu’ils n’aient pas de symptômes. Puis il y a une série de protocoles de ce que nous ferions, si jamais quelque chose venait à arriver. »
Ces courses se dérouleront sans spectateurs, et pourraient reprendre dès cet été. Elles seront d’abord concentrées sur l’Europe. « Notre idée est de commencer fin juillet, de poursuivre les courses en Europe jusqu’à mi-novembre et après quoi de voir s’il y a possibilité d’organiser des Grands Prix sur d’autres continents, au climat plus favorable. Sinon, le championnat s’achèverait en Europe. » S’il y a possibilité de rouler hors du continent européen, le cap des 16 GP pourrait être atteint. « On travaille sur un calendrier entre 12 et 16 courses. »
Un calendrier reconfiguré qui devrait être disponible d’ici début juin. « Cette procédure que nous suivons pour l’Espagne, nous l’appliquerons aux différents pays. Je pense qu’il sera possible début juin d’avoir un calendrier avec les différentes épreuves organisées en Europe, et d’avoir une idée de ce qui pourrait se passer pour celles sur les autres continents. »
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