Avec 165 points marqués et la huitième place du championnat, Jack Miller tire un bilan positif de sa saison 2019. Il n’avait jamais fait aussi bien en MotoGP.
Jack Miller est parti en vacances avec le sourire aux lèvres. Certes, il s’est fait battre par Fabio Quartararo pour le titre de meilleur pilote satellite. Mais ça ne l’empêche pas de parler de 2019 comme de la meilleure saison de sa carrière. « C’était même beaucoup mieux qu’en 2014 », soulignait-il après le Grand Prix de Valence. Alors en Moto3, il avait été sacré vice-champion du monde derrière Alex Marquez.
Cinq podiums (à chaque fois une troisième place), huit résultats dans le top-5, quatorze dans le top-10, seulement quatre résultats blancs ; les statistiques de l’Australien parlent pour lui. Elles sont les meilleures depuis son passage en MotoGP en 2015. « Au total, j’ai commis beaucoup moins d’erreurs », ajoute-t-il. Il n’avait jamais passé le cap des 100 points sur une année, et se retrouve propulsé à 165 unités.
Plus que les résultats, Jack Miller valorise l’environnement dans lequel il évolue. Il a trouvé son bonheur chez Pramac Racing, et se réjouit d’avoir conservé sa place malgré la menace Jorge Lorenzo évoquée pendant l’été. « C’est la première fois que je serai dans une équipe pendant trois ans, remarque-t-il. On se sent chez soi. »
À long terme, le natif de Townsville espère intégrer le Ducati Team, comme ses compatriotes Troy Bayliss et Casey Stoner par le passé. Les contrats d’Andrea Dovizioso et de Danilo Petrucci expirent fin 2020, et le responsable de l’équipe, Davide Tardozzi, a d’ores et déjà annoncé qu’il « sera l’un des candidats à une place dans le team officiel ».
[…] top-10, seulement quatre résultats blancs et 165 points marqués : Jack Miller a réalisé en 2019 la meilleure saison de sa carrière. Il ne lui a manqué que 12 points pour finir devant Danilo Petrucci, le numéro deux du Ducati […]