Le championnat de Formule E donne-t-il des indications utiles à son cousin éloigné, celui de la nouvelle catégorie MotoE ? L’ePrix qui se déroule ce week-end à Monaco a peut-être la réponse.
L’arrivée du championnat du monde de motos électriques (Coupe du monde MotoE) soulève plusieurs questions. L’une d’entre elles concerne les performances pouvant être atteintes par ces machines nouvelles, lourdes, à recharger, et pour l’instant très éloignées des chronos des autres catégories.
Mais plusieurs éléments doivent être pris en compte : la nouveauté du projet, le peu d’essais effectués, l’adaptation nécessaire pour les pilotes, la grande marge de progression (…) Les mêmes facteurs ont circulé en Formule E. Et sur les performances, la course de Monaco prouve que cette marge de progression est conséquente.
Lors du ePrix 2015, la pole position avait été réalisée en 53.478 (Sébastien Buemi). En 2017, légère amélioration puisqu’elle est tombée en 53.313 (Sébastien Buemi). Ce week-end, pour l’édition 2019, elle est descendue en 50.042. Soit une amélioration de plus de 3 secondes en 4 ans !
Plusieurs raisons pour l’expliquer (évolutions technologiques, progrès, nouveaux pilotes…), mais cela dessine un croquis clair pour les championnats électriques : les améliorations sont là, et elles peuvent venir relativement rapidement. À la MotoE de suivre le même chemin. Le premier Grand Prix se disputera cet été. Cliquez ci-dessous pour accéder au calendrier de la saison 2019.
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