Un temps au contact de Marc Marquez, Jack Miller a finalement rendu les armes et terminé au pied du podium du Grand Prix de France. Ce qui ne l’empêche pas de savourer son résultat.
Qualifié en première ligne, Jack Miller est parti devant et s’est d’abord défait de Danilo Petrucci, avant de foncer sur Marc Marquez… et le doubler ! « Mais j’étais trop à la limite en faisant cela. Quand il m’a repassé, il a vu que le rythme baissait et l’on a échangé plusieurs fois nos positions. Au final impossible de tenir sa vitesse, il était trop en forme. Il allait de plus en plus vite, en prenant un dixième par tour ».
L’Australien s’est donc résolu à se battre avec les deux pilotes du team officiel Ducati : Andrea Dovizioso et Danilo Petrucci. Un duel perdu, puisqu’il termine 4e. Mais il a su contenir Valentino Rossi, menaçant dans les derniers tours. « Vous le savez, The Doctor est le maître des derniers tours ! J’ai donc essayé de me protéger sur les freinages autant que je peux, sans commettre de faute, pour le tenir derrière moi. » Mission accomplie.
Après avoir terminé 4e en Argentine et 3e au Texas, Jack Miller prouve à nouveau qu’il a le rythme pour le podium. Il lui manque encore la régularité pour espérer jouer le top-5 du championnat. Il est pour l’instant 6e à 15 points de Danilo Petruci (5e), mais avec 8 longueurs d’avance sur Cal Crutchlow (7e). Ce qui lui permet d’occuper la place de meilleur pilote satellite.
Après analyse de sa course, le pilote Pramac a commenté les difficultés de la GP19 : « C’est au niveau des virages lents, le 8 et la dernière chicane. Pour les pneus medium on a débattu même sur la grille. Je les ai utilisés en FP2 et en Q2, et cela fonctionnait bien, mieux qu’avec les softs. Pas au warm-up, contrairement à Dovi qui disait que c’était compliqué de monter en température. Ça a marché super au départ, on avait besoin de vitesse au début, même si à la fin… Mais je pense qu’avec les medium il n’y avait aucune chance d’obtenir ce résultat-là. »