
Fabio Quartararo partira quatrième du Grand Prix de France. Le pilote Yamaha estime avoir fait le meilleur chrono possible avec le matériel dont il dispose, et sait que son rythme sur le sec devrait lui permettre de « se battre pour la victoire dimanche ».
En deuxième ligne : « Je ne suis pas du tout déçu, je suis assez content. J’ai fait le maximum. Même ce matin en FP3, j’ai fait le meilleur tour que je pouvais, et cet après-midi j’ai fait le même tour que ce matin. On est vraiment à la limite et c’est pour ça que je n’arrive pas à mettre tous les secteurs ensemble. Au chrono idéal je suis bien, mais je suis vraiment avec le couteau sous la gorge. Je ne peux rien faire d’autre. Dans les situations difficiles comme celle-là, on apprend énormément. »
Deux Ducati aux deux premières places : « Sur un tour, les Ducati sont intouchables, il faut être clair ! Tout dépend des circuits mais à Jerez ou ici, ils sont devant : il y a quatre pilotes Ducati sur les deux premières lignes. On sait très bien que sur un tour, ils peuvent faire la différence. Nous on a du mal, on voit aussi que les autres Yamaha ne sont pas vraiment là. Je donne mon maximum. Le plus important, c’est sur le rythme de course, je pense qu’on est vraiment bien et on espère une très belle course pour demain. Rien n’est perdu, on a le potentiel pour se battre pour la victoire. »
Un scénario différent de Jerez : « Ce sera différent car à Jerez on avait déjà des difficultés. On avait déjà des pneus durs, et on avait déjà des problèmes tout seuls (mais pas ici). Même quand je roulais tout seul en FP4, j’avais des problèmes de surchauffe. Et bien sûr, quand on est derrière quelqu’un, c’est un désastre. »
Attentes pour la course : « 27 tours au Mans, c’est très long. Notre rythme est bon, j’espère du sec, mais même si on est sous la pluie ça ne me dérange pas. On a vraiment fait un bon travail ce week-end sur le sec. Il n’y a pas de stratégie (pour se faufiler au milieu des Ducati). Cela va être intéressant de voir qui utilise le holeshot device à l’avant et qui l’utilise à l’arrière. On sait très bien que c’est un circuit qui est assez spécial et assez difficile pour utiliser ça. Quatrième est, je pense, une bonne position pour partir. »
Le retour du public : « Quand on sort des stands et quand on rentre, on voit leur soutien et ça fait vraiment plaisir. Malheureusement on ne les entend pas avec le bruit de la moto. Mais on sait qu’ils sont à fond derrière nous. Dans le tour de sortie, j’arrive à saluer un peu tout le monde et je vois qu’ils sont vraiment à fond. »
Propos recueillis sur place au circuit Bugatti du Mans