Avec près de 60 % des pilotes engagés sur les Grands Prix en 2022, l’Espagne et l’Italie restent de très loin les pays les plus représentés sur le championnat du monde.
Qui dit nouvelle saison dit nouvelles listes de participants et nouveaux visages sur les Grands Prix. Avec 24 inscriptions validées en MotoGP, 30 en Moto2 et autant en Moto3, 84 pilotes titulaires sont attendus sur le championnat du monde de vitesse moto.
Comme toujours ces dernières années, l’Espagne reste le pays le plus représentée. Plus d’un tiers (37,5 %) des pilotes MotoGP sont des espagnols, pour 33,33 % du total du paddock, toutes catégories confondues. La nation rivale sur les circuits, l’Italie, suit derrière avec 25 % des engagés, dont 29,17 % en MotoGP. Espagne et Italie rassemblent ainsi près de 67 % des hommes alignés en catégorie reine.
Fortement présent en Moto3 (5 pilotes), et représentée dans toutes les catégories le Japon arrive en troisième position avec 7 pilotes sur les 84 (8,33 %). Il y en aura 5 pour la Grande-Bretagne, grâce notamment à la création du Visiontrack Racing Team. Comme l’Australie, la France en comptera trois (3,57 %) : Fabio Quartararo et Johann Zarco en MotoGP, épaulés par Lorenzo Fellon en Moto3.
Barry Baltus restera lui le seul pilote belge des Grands Prix, en Moto2, tandis que la Suisse n’aura personne. Une première depuis 2002, année où aucun suisse n’avait été engagé en tant que pilote titulaire, bien que certains – dont Thomas Lüthi – aient ensuite participé à des courses.
L’Europe reste donc la partie du monde dont provient la majorité des concurrents : 63 sur 84 (75 %), dont 19 sur 24 en MotoGP (79,17 %). L’Asie, destination vers où se déplacent de plus en plus les intérêts économiques des Grands Prix, pourra compter sur 11 représentants, soit 13,1 % du paddock des pilotes.