Arrivé en championnat du monde Superbike en cours de saison, Loris Baz s’en sort très bien. Au guidon de sa Yamaha Ten Kate, le tricolore enchaîne les bons résultats.
Après s’être battu pour le top-10 lors des premières manches, Loris Baz est désormais un candidat régulier au top-5. On l’a même vu terminer 4e lors de courses disputées à Misano, Donington ou encore Magny-Cours. Il lui manque désormais un retour sur le podium, qui serait son premier depuis Losail 2014.
Après une saison 2018 compliquée (11e du championnat avec 137 points marqués), Loris Baz revient à son meilleur niveau. Si l’on calcule sa moyenne de points et qu’on l’étend aux courses où il était absent en début d’année, il ne serait pas loin du top-5 général. Mais son objectif est de faire encore mieux, ainsi qu’il l’expliquait récemment au média officiel du championnat. Extraits.
Débuter 2019 sans guidon : « Cela a été dur de voir les autres pilotes reprendre la piste, ce fut probablement l’un des moments les plus difficiles de ma carrière. Ce n’est pas simple, de rester à la maison, mais j’avais conscience de la situation et j’ai pris ma décision. Il me fallait attendre une bonne moto pour pouvoir faire un retour en force. Je suis en général quelqu’un de très souriant mais cet hiver, c’était tout le contraire. »
Le retour : « Je sais de quoi je suis capable avec une bonne moto et un bon package, il fallait que je fasse le bon choix pour la suite de ma carrière. Peut-être que l’année 2018 n’était pas le bon choix, parce qu’avec l’équipe, nous n’avions pas le potentiel d’obtenir de bons résultats. Je ne voulais pas refaire la même erreur, piloter une mauvaise moto et ne pas performer, car c’est un milieu très difficile, les gens oublient vite qui vous êtes. »
Les ambitions : « Mon objectif principal, c’est de pouvoir me battre pour le titre de champion du monde Superbike le plus rapidement possible. Je vieillis, mais malgré les années qui passent, je suis toujours plus passionné par les deux roues et par ce métier. Je rêve de gagner à nouveau, c’est ce qui me motive chaque jour à donner mon maximum pour atteindre mes objectifs.
Actuellement, je tiens vraiment à me battre pour le titre. Mon équipe est vraiment bonne et je veux que nous puissions nous battre pour les victoires, ainsi que le championnat le plus rapidement possible, pourquoi pas dès l’année prochaine. En ce moment, je pense souvent à cela. Je suis engagé à 100% dans le WSBK. »
Les affinités : « Une grande partie de ma motivation me vient de Loris Capirossi – j’ai d’ailleurs été nommé d’après lui. En grandissant, l’un des derniers pilotes à m’avoir impressionné à la télévision était Casey Stoner. Quand je suis chez moi, je regarde beaucoup de sport et il faut noter que nous avons beaucoup d’excellents athlètes dans différents sports. Ils se poussent tous les uns les autres à se surpasser.
Dans le paddock WSBK, j’apprécie vraiment Toprak Razgatlioglu. Je pense que c’est parce qu’on se ressemble sur certains points, et il ne se plaint jamais, il aime une bonne bagarre en piste. Il pilote de façon agressive, mais il est en même temps très respectueux. »
Jonathan Rea, premier quintuple champion de l’histoire du WSBK
Aucun doutes sur ces qualités de pilote…tous mes souhaits pour 2020 après son éviction injuste du motogp ou il avait pleinement sa place.