Valentino Rossi et son demi-frère Luca Marini sur la même grille de départ MotoGP ? Peut-être un jour, mais Luca Marini ne veut pas en faire une priorité.
« Moi, rival de Vale ? Pour le moment non, mais j’espère en devenir un », souriait Luca Marini cet hiver, alors qu’on évoquait son futur en Grands Prix. Vainqueur du Grand Prix de Malaisie 2018, candidat au titre de champion du monde Moto2 cette année, l’Italien a l’avenir devant lui. Et la suite logique de l’avenir s’appelle MotoGP.
Pour changer de catégorie, il devra d’abord réussir en Moto2. Là est son objectif. S’il échoue en 2019, il ne grimpera pas en MotoGP juste pour pouvoir dire qu’il a roulé avec son frère. « Ce serait bien d’être sur la même grille de départ que lui, mais nous avons tous les deux besoin de nous concentrer sur nos carrières. Je ne vais pas prendre de risque juste pour rouler à ses côtés pour un an », souligne-t-il dans GpOne.
Problème : le contrat de Rossi s’arrêtant fin 2020, Marini risque d’arriver trop tard s’il continue en Moto2. À moins que son demi-frère ne continue ? « Il aura 40 ans dans quelques jours. Je vais lui dire de rouler jusqu’à ses 46 ans, ce serait parfait (rires). Blague à part, le MotoGP ne sera pas pareil sans lui. »
Le grand frère, lui, approuve : « 2018 a été une grande année. Il a beaucoup travaillé, a bien grandi en deuxième partie de saison. Il a également remporté le GP de Malaisie. C’était une émotion forte, j’ai même pleuré. Nous sommes deux frères, nous avons de bonnes relations et j’aime l’aider. Ce serait bien s’il arrivait en MotoGP. S’il se débrouille bien cette année, nous pourrions courir ensemble en 2020. »