Ami de Jorge Lorenzo, Massimiliano ‘Max’ Biaggi a vécu un Grand Prix de Valence particulier. Ce fut le dernier de la carrière du Majorquin, dont il assure qu’il « manquera beaucoup à ce sport ».
Après Dani Pedrosa fin 2018, un autre champion du monde, Jorge Lorenzo, s’est retiré fin 2019. Fatigué par les années de championnat du monde, découragé par une Honda RC213V difficile à dompter, usé par les (nombreuses) chutes et les blessures, le quintuple champion du monde a raccroché les gants et s’en est allé prendre des vacances bien méritées.
Revenant sur cet événement dans le programme MarcaMotor, Max Biaggi, proche de Jorge Lorenzo depuis plusieurs années, dévoile en avoir discuté avec lui dès l’an dernier. « Je savais beaucoup de choses, mais je ne devais rien dire. Comme ami je respecte la décision de Lorenzo, mais elle me déplaît beaucoup. »
L’Italien, qui a lui quitté la catégorie MotoGP à 34 ans et le mondial Superbike à 41 ans, regrette que le Majorquin s’en aille à « seulement » 32 ans. « Il manquera beaucoup à ce sport, en partie parce qu’il est unique. Aussi parce qu’il avait beaucoup de potentiel, étant encore jeune. Ces dix dernières anées il a pu lutter et battre Marc, rappelle-t-il. Ça n’a pas été qu’un grand pilote, mais un champion. Et les champions restent pour toujours dans l’histoire. »
S’il ne participe plus à des courses, Max Biaggi est toujours impliqué dans le monde des 2-roues, étant propriétaire du Sterilgarda Max Racing Team en Moto3. Mais quand Marca lui demande si Jorge Lorenzo pourrait travailler à ses côtés, il botte en touche : « Je sais très bien ce qu’il se passe quand un pilote se retire, car ça m’est arrivé il y a sept ans. Je sais ce qu’il ressent. Le moment le plus difficile arrivera d’ici quelques mois. Peut-être pourrais-je lui donner quelques conseils. »
Pour l’heure, le Romain ne voit pas l’ancien pilote Repsol Honda remettre les pieds dans l’univers des Grands Prix. « Je ne crois pas que dans sa tête, il pense à faire quelque chose dans les sports mécaniques. Au moins pour l’an prochain, ou les deux prochaines années. Il veut se reposer et chercher son propre chemin, son bonheur. Avec les motos il a fait beaucoup, je ne crois pas qu’il veuille plus. Il est heureux d’avoir pris cette décision. »
[…] ne crois pas que dans sa tête, il pense à faire quelque chose dans les sports mécaniques, estimait récemment son ami Max Biaggi. Au moins pour l’an prochain, ou les deux prochaines années. […]
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