Seulement dixième du Grand Prix de France, Alex Rins veut tirer les lecons de sa contre-performance et reprendre sa marche en avant en Italie.
Loin aux qualifications (19e), loin en course (10e), Alex Rins est passé à côté de l’épreuve du Mans. Sa marche en avant a été stoppée, lui qui restait sur 8 résultats consécutifs dans le top-5 (en tenant compte de sa fin de saison 2018).
Mais la situation est loin d’être catastrophique, car le pilote Suzuki est troisième au classement du championnat, à 20 longueurs de Marc Marquez. « Au Mans nous avons fait une course défensive, et nous avons pris des points importants qui me maintiennent dans le haut du classement. Mais nous devons apprendre de nos petites erreurs, être plus réguliers et efficaces. Le Mugello sera un important test pour cela. »
D’abord réussir la Q2
Voilà donc le décor planté : s’il veut réussir son Grand Prix d’Italie, Alex Rins devra corriger ce qui a été manqué en France. « Nous devons bien partir, dès les qualifications, et essayer de tirer avantage de notre package technique, doté d’une bonne base et en lequel je crois profondément. »
Les qualifications sont en effet le point faible de l’Espagnol. Depuis son arrivée en MotoGP, il n’est parti en première ligne qu’une seule fois (en 36 courses !). S’il veut arrêter de perdre du temps en début de course, car obligé de s’extirper du peloton pour revenir sur les leaders, c’est là qu’il doit progresser.
Il se dit en tout cas excité de venir au Mugello, l’un des circuits « les plus exigeants du championnat, mais aussi l’un des plus sensationnels. C’est toujours spécial d’y rouler, en particulier avec l’atmosphère de cette incroyable foule de gens qui animent tout le week-end ».
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