« Je n’arrive pas à croire qu’il y a deux semaines, c’était la fin de ma saison. Puis j’ai reçu un appel, pris un vol et aujourd’hui je suis sur le podium. » L’histoire, belle, témoigne de l’aptitude de Loris Baz à rebondir. Ce n’est pas la première fois que cela lui arrive dans sa carrière, lui qui a l’une des trajectoires les plus atypiques du sport moto français. Mais cette fois-là vaut de l’or. Ou plutôt du bronze : celui obtenu à Portimao, samedi.
Parti aux États-Unis après ne pas avoir trouvé de guidon sur le mondial Superbike 2021, le pilote Ducati a terminé quatrième du championnat national MotoAmerica, dans une saison où il avait tout à découvrir – l’équipe, la moto, les pneus, les circuits (…). Mais alors qu’il disputait la finale, mi-septembre, le team-manager du Team GoEleven l’a appelé pour lui demander de venir remplacer Chaz Davies, blessé. Loris Baz a alors terminé son week-end, foncé récupérer des affaires et changé de continent, se retrouvant quelques jours plus tard à Jerez de la Frontera.
Son retour en WorldSBK s’est bien passé, avec deux places dans le top-10 d’entrée de jeu (6e/9e). Pourtant, il devait là-encore se remettre dans le bain et passer par une phase d’adaptation. La Ducati Panigale V4 R utilisée ici en WorldSBK en effet différente de celle des États-Unis, notamment en raison des pneumatiques.
En lice à Portimao, samedi, Loris Baz a pris le départ de sa troisième course mondiale de l’année depuis le neuvième rang de la grille. Mais sa vitesse valait mieux,et il s’est retrouvé à la lutte pour le podium, face à des hommes comme Michael Ruben Rinaldi, Andrea Locatelli ou Michael van der Mark. Parmi eux se trouvait aussi Alvaro Bautista, devenu son dernier rival pour la troisième place. L’Espagnol semblait avoir fait le plus dur, mais le Français lui a mis la pression jusqu’au bout, et Alvaro Bautista a fini par craquer dans le le dernier tour, au virage 15, à quelques centaines de mètres de la ligne d’arrivée.
Troisième, Loris Baz signe son premier podium international depuis Magny-Cours 2020, un an plus tôt. Il offre un deuxième trophée en 2021 au Team GoEleven, après celui obtenu par Chaz Davies à Estoril. Il prouve surtout à ceux qui en doutaient encore qu’il a bien sa place en championnat du monde.
« Je savais que j’avais un bon rythme, donc j’ai juste essayé de le dérouler et d’économiser mes pneus, comme je l’avais fait à Jerez, mais où ça n’avait pas payé. Je savais qu’ici, avec le dernier long virage, ça pouvait payer à la fin, a-t-il raconté. J’ai eu une belle bagarre avec Alvaro et je pouvais voir qu’il était vraiment à la limite avec l’avant. J’ai tout essayé dans le dernier tour, mais il était quand même devant, jusqu’à ce qu’il fasse une erreur. Je pense que j’ai fait du bon boulot en essayant de lui mettre la pression. »
« Ça a été un week-end fantastique, et nous avons deux chances de plus », a-t-il rappelé en guise de conclusion, au sujet des deux courses de ce dimanche. Elles devraient être ses dernières de la saison, car Chaz Davies est censé reprendre son guidon lors de la prochaine épreuve, en Argentine.
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