Première qualification en première ligne en MotoGP, deuxième place en solitaire en course après avoir suivi Francesco Bagnaia : Joan Mir quitte le Grand Prix d’Algarve avec son meilleur week-end de la saison. Un peu tard pour le championnat – il terminera troisième –, mais suffisant pour retrouver le sourire avant la finale, à Valence.
Se satisfaire de la deuxième place : « Deuxième était le meilleur résultat possible. Pecco a fait un grand travail, je ne pouvais pas le chasser. J’attendais la fin de la course, à voir si les pneus perdaient un peu, mais j’ai tout donné. Je ne pouvais pas aspirer à plus avec Pecco. J’attendais qu’il fasse une erreur mais il a été impeccable. Je dois être content. Nous avons fait un grand week-end. »
Meilleure qualification en carrière MotoGP, départ devant, un Grand Prix bien mené : « Partir depuis la première ligne, c’est autre chose ; tu t’évites beaucoup d’histoires. Je me suis mis derrière Pecco et j’ai essayé qu’il ne s’échappe pas. Au début j’étais assez bien, mais ensuite j’ai vu que quand les pneus s’usaient, il me manquait un dixième. Je me suis fait beaucoup de frayeurs. Pecco n’a fait aucune erreur, il a fait une course parfaite. Je ne peux que le féliciter. »
« Je suis content car nous avons prouvé, et pas seulement parce que nous avons terminé deuxième, mais comment nous l’avons fait. J’ai vu que durant le week-end, en commençant comme ça, sans autant de nerfs, avec plus de calme, un tout plus compétitif et en pouvant profiter, qu’on arrive sur la course d’une autre manière. »
Enfin lancé : « J’ai fini Misano avec l’envie que se termine la saison, mais après une semaine hors des courses et à penser à d’autres choses, arriver ici et avoir tout bien à sa place, pouvoir prouver… Maintenant, je n’ai pas envie que ça s’arrête. On dirait que je suis une nouvelle fois en train de monter dans le train. J’ai hâte d’être à Valence. »
